Actualités of Monday, 6 March 2023

Source: L'Anecdote N° 1311

Que peut l’opposition ? l’Anecdote douche les derniers espoirs de Maurice Kamto et autres

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SÉNATORIALES 2023. Compte tenu de la configuration actuelle du collège électoral, en dehors du parti au pouvoir, les autres concourants présentent des chances quasi-nulles pour devenir un contrepoids au sein de l’institution.

DIMANCHE prochain, les conseillers régionaux et municipaux seront devant les urnes pour élire pour la troisième fois au Cameroun, les sénateurs. Pour cette élection, 10 formations politiques y prendront différemment part dans toutes les régions. Si la plupart de ces partis politiques ont opté à compétir uniquement dans ce qui transparait comme leur fief, l’espoir de victoire demeure néanmoins mince face au Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Seul parti en lice dans toutes les 10 régions, le Rdpc part à cette élection avec l’avantage de 14 sénateurs. Puisque le parti au pouvoir n’a pas de concurrent dans le Sud et le Sud-Ouest. Chose qui présume que le vote dans cette partie, va tourner à son plébiscite.

Dans les autres circonscriptions électorales, la prédominance des conseillers issus de ses élections lui garantirait déjà une victoire sans appel. Notamment dans le Littoral où il sera aux prises contre le parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn).Au Centre, l’on parle davantage de formalités. Ceci dans un contexte de main mise sur la plupart des conseillers régionaux et des différentes municipalités. Si l’on s’attend à une relative adversité dans les régions septentrionales où le Rdpc affrontera l’Union nationale pour la démocratie et le progrès dans l’Adamaoua, l’Alliance nationale pour la démocratie et le progrès, L’Undp, le Mouvement pour la défense de la République à l’Extrême-Nord et le parti de Bello Bouba et le Front pour le salut national du Cameroun au Nord, on note cependant une certaine emprise du parti au pouvoir dans ces localités. De même qu’à l’Ouest où il se mesurera à l’Union des mouvements socialistes ou encore l’Union démocratique du Cameroun, sauf mauvaise surprise, l’on ne devrait pas connaitre un vote en leur faveur. Au regard de tous ces indicateurs, même le Social democratic front secoué actuellement par une crise interne rassure peu au Sud-Ouest où il challenge le Rdpc. Pourtant en fin d’année dernière, l’opposition camerounaise était sortie dans l’intention de fédérer les énergies en prélude à l’élection de cette année. Des rencontres qui n’avaient pas visiblement pu faire germer l’intention d’une coalition. Certains s’étant abandonnés à la rêverie ont entrevu cette plateforme s’ériger en contrepoids au Sénat. Sauf que sur le terrain rien n’a été entrepris. Rendant malheureusement la victoire de cette opposition mathématiquement impossible.