Actualités of Monday, 18 April 2016

Source: cameroon-info.net

Quel sort réservé aux trafiquants d’organes?

Photo d'archives utilisée juste à titre d'illustration Photo d'archives utilisée juste à titre d'illustration

Pour eux les auteurs de ces méfaits n’ont qu’une seule chose à faire: se convertir.

Les évêques de la province ecclésiastique de Douala donnent leur position sur le sort à réserver aux fautifs de trafics d’organes humains, dans une lettre intitulée «lettre pastorale des évêques sur les atteintes à la vie humaine, au Cameroun». Dans l’ouvrage de six parties, édité par l’Archevêque et les évêques de la province ecclésiastique de Douala, les «hommes de Dieu» invitent à la conversion toutes les personnes auteures d’avortement, meurtres, trafics d’organes, et les commanditaires sans oublier les exécutants.

«Voici le moment favorable pour changer de vie ! Voici le temps de se laisser au cœur. Face au mal commis et même aux crimes graves, voici le moment d’écouter pleurer les innocents dépouillés de leurs biens, de leur dignité, de leur affection, de leur vie même», écrivent-ils. Ces évêques expriment leur compassion aux familles des victimes.

Ils exhortent la population à redoubler de vigilance et à collaborer avec les forces de l’ordre. Aux pouvoirs publics, ils demandent aussi de redoubler de vigilance pour mieux faire face aux nouveaux types d’organisations criminelles qui cherchent à s’installer au Cameroun.

Dans la première partie du document, les évêques précisent le caractère inviolable de la vie en s’appuyant sur les textes bibliques. Le quotidien Mutations édition du 12 avril dernier indique que ces éléments sont consignés dans la page 7 de leur lettre.

Outre les méfaits suscités, les prélats parlent des personnes vulnérables et démunies en quête de soins et qui sont le plus souvent privées de leurs droits élémentaires à cause de leur statut social. «Pour se soigner, on exige parfois des pourboires, ou ils sont tout simplement réorientés vers les cliniques privées et pourtant les soins de santé constituent un service rendu à la vie, et par conséquent une véritable vocation», écrivent-ils.

Toujours dans le même ordre d’idée, les évêques dénoncent aussi les vols de bébés dans les formations sanitaires. Selon eux, c’est la quête facile de l’argent qui pousse ces personnes à commettre ces actes qui portent atteinte à la dignité humaine. Pour toutes ces personnes, les prélats indiquent la voie de la conversion comme celle à prendre.