Au sujet de la grève survenue il y a quelques jours au campus de l’Université de Buea, l’UPC pense que c’est la mal-gouvernance qui domine depuis des décennies dans les universités camerounaises.
Les mouvements de revendication qui secouent la Région du Sud-Ouest et celle du Nord-Ouest étaient à l’ordre du jour lors de la réunion du bureau politique de l’Union des Populations du Cameroun (UPC) tenue le 12 décembre dernier à Yaoundé. Selon la faction dirigée par le Pr Jean Bahebeck, «seule l’ouverture d’un dialogue franc par le Gouvernement peut mettre fin aux manifestations», rapporte Le Jour dans son édition du jeudi 15 décembre 2016.
La grève des étudiants de l’Université de Buea était également au menu des échanges. A ce propos, «l’UPC pense que c’est la mal-gouvernance qui domine depuis des décennies dans les universités camerounaises», peut-on lire.
D’ailleurs, le Secrétaire Général de l’UPC dit ne pas comprendre pourquoi les dirigeants de l’université en question ont exigé aux étudiants de payer une somme de 10.000 FCFA sans que cela ne figure dans aucun texte légal.
«Il est urgent que le président de la République prenne des mesures fortes pour sauver les universités camerounaises gangrenées par la corruption», a déclaré le Pr Jean Bahebeck. Malgré les remous sociaux enregistrés à Bamenda, les militants de ce parti estiment que le Cameroun doit rester indivisible malgré tout.