Décédé hier 10 janvier 2017 en France aux premières lueurs du jour, Paul Martin Lolo, avons-nous appris, s’était effondré à son domicile du quartier Etoug-Ebé à Yaoundé, et, depuis ce jour, devenu invalide, incapable de se relever, déféquant surplace. L’homme, meurt ainsi dans les mêmes conditions que son prédécesseur Adzessa en 2012.
Depuis près de trois mois, l’on avait perdu (officiellement) toute trace de Paul Martin Lolo, édile de Yaoundé VI. Hier 10 janvier, c’est la nouvelle de sa mort qui a réveillé les populations de sa circonscription municipale. Des informations obtenues par Camer.be laissent entendre qu’à l’origine de son évacuation vers la France, une chute de Paul Martin Lolo qui l’avait alors cloué sur place dans sa propre maison.
Le maire de Yaoundé VI, confie-t-on, avait alors chuté dans les mêmes conditions que son prédécesseur Adzessa qui après son effondrement en 2012, avait rendu l’âme, à un an des nouvelles élections municipales qui elles, eurent lieu en 2013. Porté à la tête de l’exécutif municipal de Yaoundé VI (Biyem-Assi) à la faveur des élections municipales de 2013, Paul Martin Lolo, meurt à son tour en 2017, à un an de nouvelles élections municipales prévues en 2018.
Loin de jouer les devins ou de vouloir établir quelque théorème, force est quand même de constater que les deux maires successifs de Yaoundé VI, sont tous morts de manière quasi rituelle : effondrement fatal puis mort à un an des prochaines élections municipales. Des langues baladeuses avancent que les enjeux financiers dans la commune de Yaoundé VI somme toute énormes, seraient à l’origine de la mort en cascade des maires de cette commune.
En mourant, Paul Martin Lolo, laisse derrière lui, une histoire relative à la collecte de la taxe sur l’occupation temporaire de la voie publique (Otvp). Des informations parvenues à la rédaction de votre journal font état de ce que le maire en avait confié la collecte à un prestataire de services. Lequel particulier argue-t-on, aurait alors commis des abus, en renchérissant les taux édictés. Chose qui a obligé les contribuables à déposer une plainte contre Paul Martin Lolo auprès du secrétariat d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie (Sed).
Des sources avancent qu’un certain nombre de personnels de la commune de Yaoundé VI a été entendu par les Hommes de Jean Baptiste Bokam la semaine dernière, dont le receveur municipal qui aurait alors dit ne rien en savoir.
Tout compte fait, avec les étranges morts successives et quasi rituelles de deux maires de Yaoundé VI, il est clair et évident que cette commune fait désormais très peur. Votre journal s’est laissé dire qu’en attendant la tenue d’un conseil municipal extraordinaire pour la désignation d’un nouveau maire, l’intérim, sera assuré par Madame Effa, la 1ère adjointe au maire, qu’assistera par ordre de préséance, Saint Eloi Bidoung le 2ème adjoint.