Le Cameroun regorge énormément de talents. Certains sont toujours au pays. D’autres sont solidement bâtis à l’extérieur dans des domaines précis qui forcent l’admiration.

C’est le cas du citoyen Amahadu Adamou qui vit en Allemagne selon le blogueur Jacques Jorel Zang qui raconte son histoire avec beaucoup de passion et de fierté.

« Il se nomme monsieur Amahadu Adamou et il fait la fierté de la diaspora camerounaise en Allemagne. Installé à Berlin depuis des nombreuses années, il a travaillé d'arrache-pied pour se faire un nom dans l'entreprenariat et aujourd'hui le trentenaire est une référence africaine dans le milieu de la biométrie.

À juste trente-huit (38) ans ce Camerounais d'origine du Grand Nord est le fondateur de Bridge Corporation qui est une société spécialisée dans la sécurisation des passeports et visa biométrique de plus de trente (30) pays en Afrique et dans le monde.

Ce qui fait donc de Bridge Corporation la première société internationale agissant dans la biométrie et de Amahadu Adamou le tout premier Camerounais ayant une société dans ce domaine au statut international qui lui permet d'ailleurs d'avoir un passeport diplomatique de la part des autorités d'un pays africain (dont je vais taire le nom) qui reconnaît en lui une valeur sûre.

Notre compatriote est donc un leader en Afrique et tout particulièrement au Cameroun et c'est peu de le dire. C'est donc une fierté nationale à mon sens et j'aimerais bien qu'il puisse travailler avec son compatriote de l'Ouest Cameroun (dont j'avais déjà parlé ici) qui s'occupe des passeports camerounais. Son expertise serait un plus pour la confection des passeports camerounais.

Il est à noter que la diaspora camerounaise est l'une des plus intellectuelle qui soit dans la grande diaspora africaine car elle détient à son sein de grands noms qui font la fierté de notre drapeau.

NB : voilà donc ce qu'on appelle "influenceur" mais comme il ne vend pas le piment, il ne peut pas vous intéresser n'est-ce pas. En tout cas chapeau et respect à lui. Au Cameroun on lui aurait sûrement dit "rentre chez toi" lol ».

Cette dernière partie du message de Jacques Jorel Zang fait surtout allusion au fait que le régime de Yaoundé n'est pas très disposé à célébrer le génie des citoyens, ni à les promouvoir.

Les talents sont immédiatement considérés comme des menaces, des personnes qui pourraient très vite devenir des adversaires et compromettre leur domination légendaire. Que c'est malheureux ! Les incongruités sont curieusement très applaudies. C'est tout à l'envers.