Une chose est claire au Cameroun, le suspense est toujours au rendez-vous à l’approche de la session parlementaire d’élection du bureau au parlement. Le journal l’Epervier dans son édition en kiosque le lundi 18 janvier 2015, indique que des sénateurs, à tort ou à raison, souhaitent voir quelqu’un d’autre occuper le siège de l’actuel Président du Sénat.
Une enquête réalisée par le journal révèle qu’au sein du parti des flammes – le Rassemblement démocratique du peuple camerounais, au pouvoir depuis 33 ans --, il y’aurait déjà des coalitions et groupes de soutien au candidat. Le sujet en ce moment, battrait son plein au sein de cette chambre. «Des réseaux se mettraient déjà en place. Et La lutte pour s’attirer les faveurs du Président du parti serait en marche.
Sans toutefois, oublier la multiplication des réunions de minuit», écrit le journal pour qui ces attitudes éloignent le Sénat des grands enjeux de l’heure. A savoir: la mobilisation, la vigilance pour être à l’abri de mauvaises surprises de l’ennemi ex Boko Haram.
On se souvient encore de la mise en place du Sénat au Cameroun en 2013. Et des candidatures diverses qui avaient surpris plus d’un. Le très Honorable Cavaye Yéguié Djibril, Président de l’Assemblée nationale (PAN) avait lui-même déposer sa candidature pour devenir sénateur. Même si, souligne l’Epervier, cela n’avait jamais été son intention. Il aurait été victime d’un coup de son aide de camp, le capitaine Bouba Simala.
Ce dernier aurait fait comprendre au PAN, qu’il a reçu le coup de fil du contre-amiral Joseph Fouda, Conseiller du Chef de l’Etat. Celui-ci l’aurait informé que le Président de la république aurait demandé qu’il dépose son dossier de candidature. L’on se souvient aussi, du rejet de ce dossier. Objet de nombreux commentaires fusant de part et d’autre.
Tout de même, pour l’instant, on s’accorde pour reconnaître que ni Marcel Niat Njifenji, ni les assoiffés de son fauteuil encore tapis dans l’ombre, n’ont idée de ce que va être le choix du Président national du parti. Les cœurs battent déjà à la chamade.