Dans un témoignage exclisive relayé par le lanceur d’alerte Boris Bertolt, un membre de la CNPC-C se livre sur les 14 millions 500 000 Fcfa débloqués par la sa structure pour des attaques coordonnées contre SODECOTON
RÉVÉLATIONS D’UN MEMBRE DE LA CNPC-C SUR LES 14 MILLIONS 500 000 FCFA DÉBLOQUÉS PAR LA CNPC- C POUR DES ATTAQUES COORDONNÉES CONTRE SODECOTON … Témoignage
« J’ai travaillé par le passé à la SODECOTON et je suis aujourd’hui cotonculteur affilié à la CNPC-C. Je vais expliquer un peu ce qui se passe entre la direction générale de la Sodecoton et la CNPC-C.
Il est bon de noter que la filière cotonnière est aujourd’hui structurée autour de deux acteurs directs : la SODECOTON et la Confédération nationale des Producteurs de Coton du Cameroun (CNPC-C). Deux entités qui assurent sa gestion et son organisation générale sur la base d’une convention qui définit le rôle de chaque partie, tandis que l’État exerce son pouvoir régalien et régulateur.
Pour accomplir efficacement sa mission, la SODECOTON est amenée à réaliser, au-delà de son champ de compétences statutaires, des travaux d’entretien et/ou de réhabilitation des routes, d’encadrement des producteurs de coton, d’appui aux éleveurs ainsi que de recherche cotonnière en lieu et place des administrations sectorielles de l’Etat en charge de ces missions de service public.
Plusieurs conventions sont signées entre la SODECOTON et l’Etat pour ce qui est du secteur agricole et d’autres part entre la SODECOTON et la Confédération nationale des producteurs de coton du Cameroun qui est la CNPC-C.
La convention qui porte sur la structuration en coopératives des groupements de producteurs de coton signée en 2021, entre la SODECOTON et l’Etat à travers le Minader définit le cadre de collaboration entre la SODECOTON et la CNPCC. Elle porte sur les domaines ci-après :
Le processus de mise en place des Coopératives ; L’appropriation des textes organiques ; L’organisation et la supervision des élections ; L’organisation et conduite des réunions ; La formation des groupements de coopératives ;
L’élaboration et rédaction des budgets prévisionnels des Coopératives ;
La formation et encadrement dans la recherche des financements extérieurs ;
Il n’est pas superflu de rappeler que la convention cadre entre la SODECOTON et la CNPCC, signée lors de la création de la CNPCC stipule que la SODECOTON met à la disposition des producteurs des intrants et l’encadrement technique, et en contrepartie les producteurs sont tenus de vendre la totalité de leur production à la SODECOTON.
Ainsi, l’appui technique est apporté par la Sodecoton à travers la Direction de la Production Agricole (DPA) qui est en charge de la planification, la promotion et l'organisation de la production cotonnière. C’est dans ce sillage qu’une autre convention cadre est signée entre la SODECOTON-CNPCC, qui stipule que la SODECOTON met à la disposition de la CNPC-C un cadre pour le poste de Directeur exécutif à charge à cette dernière de valider. Le Directeur exécutif de la CNPC-C est donc, de par la convention cadre signée des deux parties, un personnel SODECOTON qui peut être rappelé en cas de nécessité. C’est à juste titre donc que la SODECOTON, soucieuse de la sérénité au sein de la filière dont elle a la charge, veille en permanence pour pouvoir anticiper et extirper le plus rapidement possible un élément qui pourrait perturber la bonne marche de la filière.
Je peux vous dire que les producteurs continuent comme par le passé, à bénéficier de tous les avantages et facilités nécessaires pour leur épanouissement, et conformément aux textes en vigueur. C’est dans le but de leur permettre de bénéficier de tous les avantages que la SODECOTON dépose désormais, directement, 60 % de sa production en aliments d’élevage dans les groupements; ce qui met à mal les anciens leaders habitués à se sucrer sur le dos des producteurs. Ayant compris les supercheries de leurs représentants, ils les ont tous rejetés aux dernières élections dans leurs groupements respectifs.
Une enquête demandée par un membre de la CNPCC (Sénateur Bebnone) a d’ailleurs révélé que certains leaders en charge de la gestion des engrais ont mis sur le marché noir des sacs d’engrais au prix initial de 14000 à 20.000 FCFA. Certains ont même réussit à imputer leur dette à leur regroupement. Conforment aux dispositions de la convention SODECOTON- CNPC-C et du règlement intérieur de la CNPC-C, les membres qui traînent des impayés ne sont pas éligibles aux élections.
Au bout d’un processus électoral supervisé par l’Etat et encadré par la SODECOTON comme le stipule la convention signée en 2021, 9 nouveaux membres du conseil d’administration ont été élus, c’est ces derniers qui ont désigné leurs représentants au sein du comité des gestions des prix du coton.
Certains anciens membres qui ont perdus les élections, ne s’avouant pas vaincus malgré la signature par eux des procès-verbaux des élections, tentent de manipuler l’opinion, ceci après plusieurs tentatives vouées à l’échec de proroger leur mandat jusqu’en 2024 et toute illégalité.
D’ailleurs, ceux qui cherchent aujourd'hui à instrumentaliser l’opinion parce qu’ils voient filer des gros avantages dont ils beneciaient par le passé, notamment la vente d’engrais et des aliments d’élevage (tourteaux) aux commerçants, au détriment des petits paysans sont connus : il s’agit du PCA sortant Ousmane Oumate ( en photo); du secrétaire général de la CNPCC, L’honorable Temwa qui ont été écartés pour cause d’inéligibilité et du vice-président, le sénateur Bebnone Payouni battu aux élections sur le terrain.
Pour entretenir la confusion dans les esprits, ils inondent les médias d’informations erronées, à prix d’Or, ils inondent Yaoundé de correspondances.
Je vous fais tenir copie d’une facture de mobilisation de 14.500.000 FCFA débloquée à une entreprise d’un certain AYANG JUNIOR sous le prétexte d’une prestation intellectuelle dans le cadre d’une campagne d’autonomisation des cotonculteurs mais destinée aux attaques contre la SODECOTON coordonnées par l’entreprise : Les Ets A.C.M.
Depuis cette affaire des élections, environ 50.000.000 de Fcfa, argent des contonculteurs ont été sortis par la CNPC-C pour corrompre les médias ».
Ainsi va la République