Actualités of Wednesday, 29 May 2024

Source: www.camerounweb.com

Rébellion : Samuel Eto’o traité comme un sécessionniste Ambazonien, direction Kondengui

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L'altercation entre Samuel Eto'o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), et Marc Brys, sélectionneur imposé par le gouvernement, a suscité des réactions enflammées au Cameroun. Dans le journal du RDPC, L'ACTION, Christophe Mienzok, Directeur du Palais des Congrès, a demandé au gouvernement de traiter Samuel Eto'o comme un sécessionniste.

Dans son éditorial, Christophe Mienzok écrit que l'affaire Minsep-Fecafoot mérite désormais un traitement politique en extrême urgence, au même titre que le saccage de nos ambassades en Europe ou les exactions des séparatistes dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Cette déclaration a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, certains internautes accusant Christophe Mienzok de manquer de considération pour son honneur et de lécher les bottes du gouvernement juste pour de l'argent.

Cet incident à la Fecafoot a mis en lumière les tensions entre le gouvernement et la Fédération camerounaise de football, qui ont des visions différentes sur la gestion du football dans le pays. Samuel Eto'o, qui a été élu président de la Fecafoot en décembre dernier, a promis de réformer le football camerounais et de lutter contre la corruption et l'ingérence politique. Cependant, ses relations avec le gouvernement se sont tendues ces derniers mois, en particulier depuis la nomination de Marc Brys comme sélectionneur de l'équipe nationale.

La FIFA, l'instance dirigeante du football mondial, suit de près la situation au Cameroun et a demandé aux autorités camerounaises de respecter l'indépendance de la Fecafoot. La FIFA a également menacé de sanctionner le Cameroun si le gouvernement continue de s'ingérer dans les affaires de la Fédération.

En attendant, les supporters de football camerounais sont inquiets quant à l'avenir de leur équipe nationale, qui doit participer aux éliminatoires de la Coupe du monde 2026 en juin prochain. Ils espèrent que les tensions entre le gouvernement et la Fecafoot seront résolues rapidement pour permettre à l'équipe nationale de se concentrer sur sa préparation pour les matchs à venir.