André Onana tend la main à Samuel Eto'o : "Le pays est au-dessus de tout"
Dans une déclaration apaisante accordée à Canal+, le gardien des Lions Indomptables André Onana ouvre la voie à une réconciliation avec Samuel Eto'o, président de la FECAFOOT. Cette sortie médiatique intervient quelques mois après les révélations de son frère Christian sur les tensions entre les deux hommes.

Le gardien de but de Manchester United et des Lions Indomptables choisit la voie de l'apaisement. Dans un entretien accordé à Canal+, André Onana évoque avec diplomatie sa relation complexe avec Samuel Eto'o : "Honnêtement, beaucoup de choses se sont passées mais aujourd'hui, c'est derrière nous. La chose la plus importante pour moi, c'est la victoire de mon pays."

Cette déclaration marque un tournant significatif dans une relation qui s'était considérablement détériorée ces derniers mois. Le portier camerounais place désormais l'intérêt national au-dessus des différends personnels : "Le pays est au-dessus de tout. Ce pays nous a donné une identité. Pour ce pays, nous sommes tous prêts à donner nos vies, indépendamment des positions de chacun."
Ces propos contrastent avec les révélations faites précédemment par son frère Christian Onana. Ce dernier avait en effet pointé du doigt une instrumentalisation des institutions du football camerounais dans ce qu'il considérait comme un conflit personnel. "Onana a eu un problème avec une personne et cette personne maintenant utilise l'équipe nationale du Cameroun et la Fecafoot qui est une institution pour régler ses comptes avec Onana", avait-il déclaré à LF Sport International.

Le gardien des Lions semble aujourd'hui vouloir tourner la page, adoptant une perspective plus philosophique sur la situation : "Je suis gardien de but. Il était attaquant. Il a fait son temps, je fais le mien. Le football est générationnel et chaque chose a une fin." Une façon élégante de reconnaître l'héritage d'Eto'o tout en affirmant sa propre identité.

Cette main tendue d'Onana pourrait marquer un nouveau départ dans les relations entre les deux hommes, pour le plus grand bénéfice du football camerounais. Le message est clair : l'intérêt de la sélection nationale doit primer sur les querelles personnelles.