Actualités of Tuesday, 8 March 2022

Source: www.camerounweb.com

Réaction : le journaliste Cyrille Kemogne "massacre" Jean de Dieu Momo

Momo Jean de Dieu et Cyrille Kemogne Momo Jean de Dieu et Cyrille Kemogne

L'ancien journaliste de la Crtv aujourd'hui en exil, Cyrille Kemogne vient de faire une sortie dans laquelle il dezingue, humilie et crache du feu sur le ministre délégué à la justice, Jean de Dieu Momo. Cette réaction du journaliste qui a toujours éprouvé de la sympathie pour Maurice Kamto intervient juste quelques jours après que Jean de Dieu Momo ait tenté de dénigrer le président du MRC lors du congrès de l'UNDP samedi dernier au palais des congrès à Yaoundé.


Pour le journaliste, le président le ministre Jean de Dieu Momo n'est qu'un "bouffon" qui a fait perdre de sa superbe à cette fonction. Il estime que le président du PADDEC n'a "aucune élégance, ni physique ni langagière*
". Pour lui, le seul mérite de Momo, comme lui-même l'avait affirmé, est qu'il est "fort aux fesses" - une expression trivialement usité au Cameroun pour signifier être virile. Cyrille Kemogne va loin en martelant que Jean de Dieu Momo est devenu ministre par le fait de hasard et qu'il n'a aucune substance. Pour finir le journaliste conclut en des termes voilés que le ministre Momo n'est qu'une coquille vide.


camerounweb.com vous propose ci-dessous l'intégralité du texte de Cyrille Kemogne


<< CE QUE JE PENSE DE CE BOUFFON!

Il fut un temps où l'on avait encore un brin de respect pour les ministres au Cameroun. Depuis la nomination inattendue du bouffon et comédien de boulevard qui s'appelle Jean de Dieu Momo, la fonction ministérielle a incroyablement perdu de sa superbe. Au fil des jours, les Camerounais sont de plus en plus pris de nausée à la seule vue de ce ministre de pacotille, aux relents et allures de fripouille, qui s'exprime dans un langage digne des plus bêtes de tous les analphabètes d'ici et d'ailleurs. À se demander à quoi lui servent les deux femmes dont il dit quelles sont ses épouses. Sans aucune élégance, ni physique ni langagière, cet homme, prétendument avocat, mendiant des subsides étatiques, est bien conscient du fait qu'une fois sorti du gouvernement, ou ce qui en tient encore lieu, il sera bon pour la poubelle de l'histoire. Comment peut-on avoir l'audace de garder une telle ordure dans un gouvernement d'un pays qui aspire à sortir de la merde? Tout ce qu'on retiendra de cet énergumène, le pire des ministres que le Cameroun ait jamais eus, c'est qu'il est << fort aux fesses>>. Jean de Dieu Momo est le déshonneur incarné et la honte emblématique de tout ce qui est intellectuel au Cameroun. Son seul discours au congrès de l'UNDP, au-delà et par-delà sa puanteur dans le fond, était d'une faiblesse stylistique à nul autre pareil. Quelques minutes de discours, des insultes de bas étage à n'en plus finir, dirigées contre le Professeur Maurice Kamto, un homme de haut vol, qui n'a jamais cru bon de répondre à quelqu'un qui est digne de jouer les championnats de vacances, quand lui ne peut être que solliciter pour la Champion's League. Comment diantre dans un pays comme le Cameroun, une telle vermine a pu devenir ministre. Ce Bobodiouf de la République sait bien qu'il n'est qu'une coquille vide et que sa présence dans un gouvernement, fût-il au poste de ministre des inutilités, est une manne tombée du ciel pour un homme sans envergure comme lui qui, avant sa soi-disant nomination, n'avait plus aucune semelle sur ses chaussures, à force d'arpenter à pied les rues de Douala. Et dire que même devenu ministre, ce bougre de la pire espèce est resté dans la gadoue. Chassez le naturel, il revient au galop. Tant pis pour ceux qu'on voit traîner avec cet homme bas de gamme, qui se plaît à rire des morts du NOSO, au seul motif que ces morts ne l'empêchent pas de boire son vin de palme. Une telle compagnie est nauséeuse et nauséabonde. J''ai appris, Dieu merci, que << celui qui dort avec les chiens se réveille avec les puces>>. Honte à cet homme qui a fait de la fonction ministérielle quelque chose de banal, de trivial et sans hauteur. Jean de Dieu Momo manque cruellement d'étoffe. Au propre comme au figuré, il n'est qu'un colosse aux pieds d'argile. Dommage que le Cameroun soit tombé si bas. Le monde à l'envers ou qui marche sur la tête.>>

Cyrille KEMMEGNE