Avant le passage du message de Paul Biya à la télévision dans ce qu’on appelle habituellement l’adresse à la nation, le lanceur d’alerte Jorel Jacques Zang avait fait des révélations. L’activiste ne lâche pas Paul Biya et sa famille.

Les couples Biya (Bulu/Ekang) et Tchassem (bamileké). De cette photo, on peut tirer deux leçons : 1- quand il s'agit du "manger ensemble", la notion de tribu est totalement inexistante car les gens d'en haut sont "un et indivisible" réunis autour des mêmes intérêts et ce de générations en générations.

C'est pourquoi vous verrez toujours les enfants de leurs enfants et ainsi de suite avoir toujours les hautes fonctions dans les établissements publiques et parapubliques du pays car les intérêts sont transmissibles de père à fils et, etc. Par exemple, les enfants Nyat ou Ayang Luc en passant par les enfants Djoumessi ou Motaze, etc. n'auront jamais de problèmes dans le positionnement.

2- Paul Biya n'est plus vraiment "Paul Biya" pour dire qu'il est vraiment fatigué. Je m'explique. En temps normal, c'est un homme qui a toujours eu horreur de la caméra et qui aime bien garder une certaine distance avec son peuple car n'aimant surtout pas le bruit autour de sa personne (d'où le fait qu'en partie, il a toujours boudé les interviews et autres ou se faire approcher et encore plus se filmer publiquement avec un camerounais fut-il le plus riche du Cameroun après lui bien sûr).

Voilà pourquoi vous verrez très peu de photos publiques de Paul Biya avec les milliardaires camerounais quand il était encore bien apte au meilleur de sa forme. Que ce soit lui ou sa propre famille, ce sont des personnes extrêmement discrètes (vous verrez très peu la famille Bulu faire du bruit, ils sont même à la limite très invisibles, la preuve c'est que vous voyez et connaissez plus les membres de la famille Nanga que celle Bulu).

Ils n'aiment pas du tout la visibilité mondaine préférant plutôt la vie simpliste du village contrairement à la famille Nanga qui elle est très portée sur le bling bling et tape à l'œil. Les fêtes pompeuses à la "m'as-tu vu". Donc, arrêtez le tribalisme qui ne pourra que vous desservir vous les Camerounais du bas mais si vous vous entêtez dans cette honte de l'autre, c'est vous qui serez les premières victimes si ça "ndem".

Une tribu ne saurait être l'ennemie d'une autre au Cameroun car vous vivez tous les mêmes réalités sociales en bas. Bref ce soir, vous aurez un remake des mêmes discours précédents (il s'agira d'un pré-enregistrement en fait). Les dates et quelques mots seront juste modifiés comme d'habitude, donc rien de nouveau.