Actualités of Tuesday, 4 April 2023

Source: www.camerounweb.com

Rémy Ngono balance le nom des sénateurs choisis pour le travail de sape en faveur de Franck Biya

Des sénateurs choisis pour protéger Emmanuel Franck Biya Des sénateurs choisis pour protéger Emmanuel Franck Biya

La présidence de la République a rendu public le décret de nomination des trente (30) sénateurs comme le demande la Constitution en vigueur, après l’élection des soixante-dix (70) électeurs. Ils sont maintenant cent (100) hommes et femmes installés dans leur fonction au Sénat pour adopter les lois, apporter des amendements ou rejeter des textes soumis à son examen.

De nouvelles têtes ont été choisies par le leader du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) Paul Biya. Le chef de l’État leur fait probablement confiance pour assurer ces missions susmentionnées et qui sont très importantes dans la vie sociopolitique d’un pays.

Parmi les visages nouveaux, il y a l’ancien président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et actuel vice-président de la Confédération africaine de football (CAF) Seidou Mbombo Njoya. On retrouve également le promoteur de la chaîne de télévision Canal 2 International Emmanuel Chatue, etc.

Un temps, l’on a cru que le fils de Paul Biya, Emmanuel Franck Biya allait occuper l’un des soixante-dix (70) postes en jeu et ainsi faire son entrée au Sénat présidé encore et toujours par Marcel Niat Njifenji, aujourd’hui âgé de quatre-vingt-huit (88) ans.

De mémoire d’homme, Marcel Niat Njifenji a rejoint le Sénat et assure la présidence depuis juin 2013 jusqu’à ce jour. Au fil du temps, il a acquis beaucoup d’expérience mais son âge avancé de lui permet plus de tenir debout et il ressent d’énormes difficultés physiques à marcher ou encore à être lucide pendant les séances de travail.

L’idée la plus évoquée avant la nomination des trente (30) hommes était que l’entrepreneur Emmanuel Franck Biya allait entrer au Sénat. Quelques temps après, Marcel Niat Njifenji aura cédé pour incapacité à diriger.

C’est alors que le fils Emmanuel Franck Biya serait porté à la tête de l’institution. Et ensuite, lorsque son père viendrait à quitter le pouvoir, il le remplacerait conformément à la Constitution qui établit que le président du Sénat est celui qui doit remplacer Paul Biya s’il laisse vacant son poste.

Le journaliste Rémy Ngono a aussi son point de vue. Dans une intervention sur les réseaux sociaux, il affirme que la non nomination du binoclard Emmanuel Franck Biya n’enterre pas les rêves de succession de gré à gré. Au contraire, c’est très stratégique parce qu’il existe des « sénateurs dont la mission est de faire barrage à Maurice Kamto et de protéger Emmanuel Franck Biya ».