Jeudi 2 février 2023, il est 22h. Tous les médias annoncent l’arrestation du patron du groupe l’Anedocte par le SED.
Jusqu’au vendredi matin, nombre de personnes, sauf les proches de Belinga croyaient dur comme fer en cette information.
les millions de personnes qui suivaient de près l’affaire Martinez Zogo, pensaient que c'était la fin. Lorsque la presse s’est rendue compte qu’elle avait publiée de fausses informations, il était trop tard. La bombe envoyée a explosé en engendrant sur son chemin d'énormes dégâts.
Que s’est-il réellement passé au SED cette nuit-là ? A-t-il été vraiment été arrêté ? Comment se présentait son domicile cette nuit-là ?
Réponses à ces questions dans la tribune du journaliste Serge Aimé Bikoï qui a mené une investigation sur cette information qui a tant fait du bruit.
C’est un calme et une sérénité qui règnent dans l’espace du Secrétariat d’État à la défense (Sed). Certains Hommes en tenue sont postés à l’entrée et échangent avec leurs collègues. D’autres font des allées et venues sans discontinuer. Une portion joue aux taquineries de temps à autre. Des visiteurs arrivent au compte-gouttes et sont reçues par une équipe d’hommes et de femmes au service d’accueil.
Aucun mouvement des forces de sécurité de la République n’est visible. Aucun dispositif sécuritaire spécial n’est observé! Toutes les tentatives pour avoir accès à certains hauts cadres du Secrétariat d’État à la défense de la gendarmerie nationale sont restées vaines. Ils sont en mode silence radio.
Certains agents de la sécurité n’accréditent pas la thèse de la mise en garde à vue de l’homme d’affaires. Aussi ne valident-ils pas le fait que ce dernier est convoqué au Sed. De toute évidence, aucune information ne filtre à ce propos. Pourtant, selon certaines publications abondamment relayées sur la toile il y a 48 heures, le patron du groupe l’Anecdote aurait été convoqué au Sed.
Question d’être auditionné sur l’affaire relative à l’assassinat de Martinez Zogo. Toute chose qui n’est pas vérifiée sur le terrain. En effet, le promoteur de la chaîne de télévision « Télé Sud » n’a pas passé la nuit en garde à vue dans les cellules du Sed, mais plutôt en sa résidence.
Ce qui est curieux, c’est qu’il y a eu, hier, une présence policière inhabituelle aux alentours de son domicile, laquelle est, d’ailleurs, renforcée. Interrogés, certains habitants du Complexe Beac font s’avoir que c’est une habitude chez le Zomloa, surtout lorsqu’il tient des réunions dans cette aire. La preuve, dans le couloir conduisant à sa bâtisse, des véhicules de police sont garés.
Il y a, de manière régulière, une navette mixte des éléments de la police et de la gendarmerie. Que cache vraiment cette présence des forces de l’ordre autour du domicile du fils du département de la Mefou Akono ? Seuls les services de sécurité de la République mobilisés en pareille circonstance peuvent en dire davantage. Toutes les tentatives pour entrer en contact avec ce patron de presse sont sans suite favorable.