• Une affaire de fisc oppose Amougou Belinga et certains agents des impôts

• Boris Bertolt a subtilement soutenu le PDG du groupe l'Anecdote dans cette affaire à travers des posts

• Des révélations renseignent que le lanceur d'alerte a perçu des millions de Fcfa pour cela



Selon des révélations parvenues à la rédaction de camerounweb.com, le PDG du groupe l'Anecdote Jean Pierre Amougou Belinga aurait déboursé beaucoup d'argent pour soudoyer le lanceur d'alerte Boris Bertolt afin que ce dernier lui offre ses services à travers ses écrits sur sa page Facebook. C'est du moins ce que ceux qui ont un regard averti ont remarqué dans l'affaire qui oppose Amougou Belinga et certains agents des impôts impliquant une certaine Émeline Mvogo, la Chef du centre régional des Impôts du Centre. Dans cette affaire abondement relayé par le lanceur d'alerte, on a constaté qu'il défendait subrepticement l'homme d'affaires et donnait parfois l'issu du dossier et aussi en condamnant à cœur joie et sans preuve les agents des impôts pourtant l'affaire est pendante en justice.


En effet, à croire aux révélations et confidences qui ont été faites à votre site camerounweb.com par des sources très proches de Amougou Belinga, en difficulté avec le fisc et désireux de faire basculer en leurs faveurs la bataille de l'opinion de la guerre des clans que se livrent ses soutiens légendaires que sont Laurent Esso'o et Louis Paul Motazé face au camp du Secrétaire Général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, lequel camp constitué entre autres de Cyrus Ngo'o, Ayem Mauger etc, le patron du groupe l'Anecdote aurait convoqué une réunion de stratégie de ses cadres mi-mars. Un seul point était alors inscrit à l'ordre du jour: quelle stratégie adopter pour rallier Boris Bertolt à la cause du camp Esso'o-Motazé-Amougou. L'idée est d'amener le lanceur d'alerte à défendre la cause du groupe l'Anecdote et par ricochet les deux parrains sus évoqués tout en donnant des coups à l'autre camp. La tâche ne sera pas facile puisqu'il est connu de tous que depuis la nuit des temps, tout a toujours opposé Boris Bertolt et à Amougou Belinga qui sont des bords politiques divergentes. L'un proche de l'opposition et l'autre du parti au pouvoir.

Notre confident nous rapporte qu'une réunion est tenue dans le but de trouver un moyen pour s'attacher les services du lanceur d'alerte. C'est ainsi qu'une certaine Valérie Ntida dont on se souvient que le nom avait fuité comme faisant partie des téléspectateurs anonymes chargés de tirer sur Mbarga Nguele en 2021 lors de la fameuse émission sur Vision4 et qui avait valu le limogeage de Jean Jacques Zé sera mise en mission cela. Mais malheureusement sa mission sera un fiasco.

Il faut revoir la stratégie. La même source ajoute qu'un autre homme d'une loyauté inébranlable vis-à-vis de Amougou Belinga son ancien patron sera commis à la tâche. Cet homme s'appelle Ronald Peggy Meyong, ancien animateur de Satellite fm, une radio du Zomloa des Zomloa. Cet ancien collaborateur du groupe de presse de Nsam faut-il le vit en France depuis 7 ans.

La piste Peggy Meyong est en vérité une idée suggérée par Jean-Claude Fouda Abega, un employé du Groupe l'Anecdote. Fouda Abega qui a proposé à son Boss d'ami de confier la mission à son poulain d'antan ne veut surtout pas que le dossier échappe à sa vigilance. Car il sait pertinemment que si la mission est réussie, il aura non seulement des gratifications (primes de rendement), mais sa côte de popularité auprès du Patron va croître. Le conseiller spécial de Amougou Belinga va donc brieffer son protégé et lui filer des astuces pour mieux aborder la conversation le moment venu avec le magnat des médias. Tout compte fait, la piste Ronald Peggy Meyong sera finalement validée aussi bien par Amougou Belinga que par ses deux "amis" du gouvernement. Seulement, le Patron du Groupe L'Anecdote comme à son habitude décide de confier la gestion de ce dossier à celui qui depuis peu est chargé des basses besognes. Il s'appelle Bruno Bidjang. Ce dernier est un congénère et proche de Peggy Meyong. Sans se faire prier, le présentateur de Club d'Élites établit la liaison avec son ami de France pour arrêter de commun accord la technique d'approche. Peggy Meyong a un beau-frère éloigné qui s'appelle Junior Zogo. C'est un ancien Commissaire de Police du Cameroun révoqué pour rackets et trafics de toutes sortes, lui aussi exilé en France. Certes ses rapports avec Boris Bertolt évoluent en dents de scie du fait de leurs opinions et autres. C'est ainsi que les deux influenceurs vont trouver un terrain d'entente. Boris Bertolt va donc exiger le de l'argent pour défendre Amougou Belinga et sa clique - pour le moment, la somme exacte ne nous a pas encore été révélé. En retour, Junior Zogo le fera savoir à Peggy Meyong. À son tour, Peggy Meyong va informer Bruno Bidjang que le lanceur d'alerte demande de l'argent. Le présentateur de Club d'Élites va le répercuter à son patron. Content de savoir que le lanceur d'alerte a donné son accord de principe, le Patron du Groupe l'Anecdote, va poser une seule condition, la preuve de la bonne foi de Boris Bertolt. Le Rédacteur en chef de Vision 4 qui va brandir des captures d'écran d'une conversation. Ces éléments d'apparence tangibles vont entraîner le déblocage de la somme de plus de 50 millions déchargée par Bruno Bidjang. Pour faire parvenir l'argent en France, il va prendre attache avec un certain Zlatan, spécialiste du change des devises dans les encablures du super marché "Casino" à Yaoundé. La technique de ce dealer est simple, il reçoit le montant en Fcfa à remettre au Cameroun, ledit montant après conversion en euros est remis au destinataire en France. C'est via ce même procédé très répandu en Europe que l'argent circulera entre les différents transitaires jusqu'au destinataire final qui n'est autre que Boris Bertolt. Notre source confie que le lanceur d'alerte aurait perçu dans les 40 000 euros.
La suite c'est la production par Boris de plusieurs posts commis en faveur de Amougou Belinga Jean Pierre et ses soutiens haut placés que les internautes ont découvert ces derniers temps stupéfaits. L'une des remarques faites est entre autres le traitement partisan de l'affaire du fisc qui oppose Amougou Belinga aux agents des impôts et même aussi l'acharnement sur le le Dg du Port Autonome de Douala au profit de la société libanaise Cana Bois qu'il a par le passé condamnée. Concernant par exemple l'affaire du fisc, le lanceur d'alerte avait par exemple affirmé que des preuves existent que les agents des impôts avaient été filmés en train de percevoir la somme de 50 millions de Fcfa chez Amougou Belinga, chose que les mis en cause ont toujours niée. Le journal Kalara nous a par contre renseigné qu'aucune preuve n'a été fourni en justice par Amougou Belinga lors de la confrontation.