Dans une révélation exclusive, le lanceur d’alerte Boris Bertolt, a mis en lumière les derniers instants avant l'arrestation de Maxime Eko Eko, le patron de la DGRE (Direction Générale de la Recherche Extérieure). Avant même d'être convoqué au Service des enquêtes et de la documentation (SED) sans motif apparent, Maxime Eko Eko aurait ressenti l'imminence d'une tempête. Rassemblant rapidement le personnel de la DGRE, il aurait prononcé des paroles mystérieuses : "La maison va être secouée. Ne soyez pas égarés. Je n'y suis pour rien."

Cette déclaration énigmatique a suscité des interrogations et des spéculations sur les raisons de la convocation de Maxime Eko Eko et sur les événements qui allaient suivre.

Dans un communiqué de presse publié ce lundi matin, les avocats de Maxime Eko Eko ont réagi aux allégations formulées lors de la confrontation avec Justin Danwe, l'unique accusateur du patron de la DGRE dans l'affaire du meurtre du journaliste Martinez ZOGO. Les avocats ont déclaré qu'aucune preuve n'a été présentée lors des confrontations pour étayer les accusations portées contre leur client.

Ils ont souligné que l'article 311 du code camerounais de procédure pénale précise que le tribunal ne peut fonder sa décision sur la déposition d'un co-prévenu à moins qu'elle ne soit corroborée par des témoignages d'un tiers non impliqué dans la cause ou par tout autre moyen de preuve, ce qui, selon eux, n'est pas le cas dans cette affaire.

Les avocats ont exprimé leur confiance en la justice pour établir définitivement l'innocence de leur client et ont salué cette étape importante vers la manifestation de la vérité.
Cette révélation de Boris Bertolt et la réaction des avocats jettent une lumière nouvelle sur une affaire qui a captivé l'opinion publique, soulignant l'importance de la transparence et de l'équité dans le processus judiciaire.