Le séjour de Samuel Eto’o à la présidence de la Fécafoot depuis plus d’un an n’est pas de tout repos. S’il a résolu les problèmes trouvés en instance devant le TAS notamment, il s’est également attiré plein d’ennuis. Ses admirateurs estiment que c’est de bonne guerre puisqu’il est venu taper dans la fourmilière où beaucoup avaient pris leurs aises.
Pour surement remettre de l'ordre dans ce brouhaha de révélations à tout va, la presse nationale et internationale est conviée au point de presse du président de la Fédération camerounaise de Football, Samuel Eto'o ce mardi à 11 heures précises au siège de l’institution à Yaoundé.
Cette conférence de presse intervient quelques jours quelques jours seulement après la mis à l'écart du 4e vice-président de la Fécafoot, Henri Njalla Quan II.
Selon lui, Eto’o serait un « menteur » et un « manipulateur ». Henry Njalla Quan II a notamment indiqué que l’ancien capitaine des Lions indomptables serait à l’origine de l’éviction d’André Onana du groupe pendant la Coupe du monde 2022.
Henri Njalla Quan accuse Eto’o d’étouffer les stars de l’équipe nationale. L’ex collaborateur d’Eto’o l’accuse également d’entretenir un flou sur les différents contrats signés par la Fecafoot. Njalla Quan affirme également que l’ancien butteur du FC Barcelone a menti qu’il ne devait pas toucher son salaire, une fois élu.
Mais Eto’o a envoyé un message sur son compte Instagram disant que l’individu concerné était à genoux à l’époque suppliant de sauver sa carrière.
« De quel football parle-t-on ? De quelle gestion parlons-nous ? De quel mensonge parlons-nous ? », s’interroge Samuel Eto’o.
« Le football ne sera plus jamais le même. Le chantage et autres n’ont plus leur place. Les employés de la fédération sont payés, pourtant la fédération a connu intellectuels. Je viens de New Bell et en est fier.
Quant au mensonge, n’oublions pas que vous étiez à genoux et que la seule chose qui vous préoccupait était votre carrière pendant que nous nous efforcions de réussir pour 28 millions de Camerounais. L’instruction ne veut pas dire qu’il n’y a pas de faute. Bla bla bla », poursuit-il.