Un nouveau chaos s'annonce au Cameroun. L'on se rappelle aisément de janvier 2006, où trois organes privés de presse, La Météo La Nouvelle Afrique et L’Anecdote ont publié des listes de personnalités publiques présumées homosexuelles.
Des listes qui concernaient prioritairement des hommes et femmes célèbres pour des faits politiques (ministres et directeurs généraux de sociétés publiques et parapubliques), artistiques et culturels (musiciens et chanteurs internationalement reconnus), religieux (évêques et prêtres principalement catholiques), ou encore sportifs (footballeurs de haut niveau).
Cet événement met l’homosexualité sur la place publique, non sans renforcer la stigmatisation de ceux qui en sont soupçonnés. Or au Cameroun, "L'homosexualité est considérée comme un crime de droit commun par l'article 347 -1 de la loi 2016/007 du 12 juillet 2016 portant code pénal camerounais".
Un fait similaire est arrivé ce dimanche 25 juin 2023 sur un plateau télé. En effet, un panéliste (Homme) du plateau de l'émission Canal Presse sur Canal 2 International dévoile être constamment courtisé par des grands noms du pays qui sont des hommes. Il s'agit de Théophile Awana.
« Un homme m’a fait une cour assidue de Casablanca à Yaoundé. Il me disait qu’il veut embrasser ma bouche ci. J’ai déjà reçu de telles propositions même de personnalités très hautes placées dans ce pays. Tu vas faire quoi ? C’est ta parole contre la sienne. Il peut même te faire arrêter là par son garde de corps » a déclaré Théophile Awana dans Canal Presse sur Canal 2, ce dimanche.
Il poursuit en ajoutant que : « C’est un lobby très puissant au Cameroun. Ils peuvent vous trouver même un emploi par un coup de téléphone. Il peuvent même vous faire rencontrer les plus hautes personnalités. Prenez pour exemple, le petite Fiangan. Elle nous faisait de très jolies photos. Elle a un beau corps. Mais dès qu’on l’a vu avec un homme, on l’a envoyé à Kondengui. Mais madame la footballeuse est là, elle se pavane sans être inquiétée ».
Ces déclarations sont faites rappelons le alors que le Cameroun s'est opposé à la tenue sur le territoire de conférences et activités de l'ambassadeur français des droits LGBT+, Jean-Marc Berthon.