Les révélations sont énormes concernant la guerre silencieuse que se livrent le Secrétaire général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh et le ministre de la Justice Laurent Esso. Pour comprendre la genèse de cette guerre Patrice Nouma, un ancien garde présidentiel de Paul Biya qui connait bien de secrets du régime nous envoie au Etats Unis d'Amérique et pointe du doigt une femme.
« C'est une affaire qui défraie la chronique à l'ambassade du Cameroun aux Etats-Unis. La chargée de la communication de l'ambassade Michelle Esso ,Nièce du Ministre de la Justice Laurent Esso a été déclarée persona non grata par le Département d'État américain et renvoyée Manu militari au Cameroun où elle s'y trouve déjà.
En fait, la pauvre dame n'est qu'une victime collatérale de la guerre des réseaux contrôlé d'un côté par NGOH NGOH et de l'autre côté par Laurent Esso son propre oncle.
Il se passe que Michelle Esso dés sa nomination à l'ambassade du Cameroun aux Etats-Unis d'Amérique a décidé de faire venir avec elle sa ménagère et son fils majeur en plus de ses deux enfants elle-même. Ces derniers vivaient jusqu'ici aux Etats-Unis sans soucis.
Seulement, comme le mal qui nous arrive ne part jamais de loin, la ménagère de Michelle Esso, interpellée par le Gouvernement américain pour qu'elle vienne renouveler ses documents et notamment son Visa au Cameroun va systématiquement refuser de revenir au Cameroun sous le prétexte qu'elle risque de ne plus y retourner. Etant malade, Michelle Esso va lui proposer de prendre en charge ses frais d'hospitalisation au Cameroun avant de remonter et cette dernière refusera toujours.
Elle attendra que Michelle Esso soit en congés au Cameroun pour déménager de chez elle et partir s'installer dans un autre Etat où elle va contacter une association à travers une fausse histoire afin d'avoir une insertion dans cet Etat.
Elle dira à cette association spécialisée dans la lutte des travaux forcés et autres abus sociaux qu'elle a été séquestrée de nombreux mois par Michelle Esso qui lui privait de tout jusqu'à son salaire. Elle leur dira s'être échappée de chez elle pour fuir la mort.
Cette association a donc saisie la justice américaine qui à son tour, va saisir le département d'État américain qui n'hésitera pas à son tour d'adresser plusieurs correspondances à Michelle Esso pour s'expliquer. Jouissant d'un statut diplomatique et donc d'une immunité, seul le département d'État pouvait donc servir d'interface à la justice américaine pour suivre ce dossier diplomatique.
Malheureusement, toutes les lettres envoyées par la justice américaine au travers du département d'État atterriront dans la boîte postale de l'ambassade du Cameroun aux Etats-Unis et celles ci vont tomber entre les mains de L'AMBASSADEUR ETOUNDI qui va tranquillement les garder dans son tiroir sans en parler à Michelle Esso.
L'AMBASSADEUR du Cameroun aux Etats-Unis voyant l'étau se resserrer autour de sa collaboratrice va néanmoins lui demander d'écourter son congé au Cameroun et de revenir répondre à un courrier en urgence venue du département d'État. En fait, l'ambassadeur avait pris connaissance d'un courrier qui notifiait Michelle Esso de quitter le territoire américain et voulait jouer les bons samaritains en disant à cette dernière qu'il s'agissait d'un courrier explicatif et que lui , comptait demander un sursis pour lui permettre de répondre. Tout ce stratagème en réalité ne visait qu'une seule chose, mettre Michelle Esso devant le fait accompli pour ne plus avoir le temps de rattraper quoi que ce soit.
En réalité, le département américain ne supportait pas qu'on méprise son institution judiciaire à ce point. Plus de cinq correspondances envoyées par la justice américaine par ses soins à l'ambassade et celles ci sont restées sans réponses.
L'AMBASSADEUR HENRI ETOUNDI ESSOMBA aura toujours pris soin de bien les cacher et Michelle Esso de retour en cascade aux Etats-Unis après l'appel de l'ambassadeur ne se doutait de rien or, l'ambassadeur du Cameroun aux Etats-Unis en complicité avec le Ministre délégué aux relations Extérieures FELIX MBAYU avaient de commun accord saisi leur mentor FERDINAND NGOH NGOH qui leur avait clairement dit de ne pas lever le petit doigt sur ce dossier mais bien au contraire, tout faire pour poignarder Laurent Esso, leur concurrent par le dos.
Ainsi arriva ce qui devait finalement arriver. Le département d'État n'ayant eu aucune réponse à transmettre à La justice américaine relativement à toutes ses correspondances restées sans réponses adressées à Michelle Esso va se dire qu'il s'agissait là d'un mépris flagrant vis à vis de son institution. C'est ce qui va donc conduire le département d'État à déclarer la journaliste MICHELLE ESSO persona non grata en lui donnant 48heures pour quitter de son territoire.
Cette sommation sera une fois de plus cachée par l'ambassadeur ETOUNDI qui caressait le rêve de voir la police débarquer chez Michelle Esso pour l'humilier. Grâce à une copie avancée au Cameroun, La pauvre sera mise au courant du courrier au dernier jour et elle n'aura que le temps de prendre une petite valisette pour y mettre quelques vêtements et regagner le Cameroun afin d'échapper à l'humiliation.
Au moment où j'écris ces lignes ,ce sont ses amies sur place qui sont entrain de déménager son domicile pour sécuriser ses effets. Nulle doute qu'avec cette expulsion, il sera difficile à Michelle Esso de revenir aux Etats-Unis pour qui connaît la procédure américaine en la matière.
Voilà donc comment les réseaux NGOH NGOH assurés par L'AMBASSADEUR ETOUNDI brisent la carrière d'une pauvre dame simplement parce qu'ils en veulent à son oncle LAURENT ESSO qui veut succéder à Paul Biya. »