Ce sont des déclarations contenues dans une lettre écrite par Sébastien Ebala et adressée aux Camerounais du pays et de la diaspora. Condamné à 02 ans d’emprisonnement en septembre 2021, l’activiste et pro-Kamto est libre depuis le vendredi 27 mai 2022. C’est-à-dire le jour où son mandat de dépôt avait été signé.
Après avoir retrouvé sa liberté, l’activiste camerounais anti-Biya originaire du centre du Cameroun a adressé une lettre de remerciement aux Camerounais du pays et de la diaspora. Une lettre dans laquelle il fait beaucoup de révélations.
« J’ai été torturé à mort pour que je livre le nom de Maurice Kamto, le président élu. J’ai dit non. J’ai subi les coups des poings. J’ai été humilié. J’ai été déshumanisé pendant ce temps à la sécurité militaire par les hommes de Joël Émile Bamkoui en sa présence. Et m’a fait comprendre qu’il pouvait me tuer et faire le rapport que l’opération s’est mal passé. », lit-on.
Pour rappel, l’activiste avait été interpellé le 17 avril 2020 à cause d’une vidéo dans laquelle il avait appelé le peuple camerounais à se retrouver à la poste centrale pour se mobiliser et installer Maurice Kamto au pouvoir.
Ci-dessous l’intégralité de sa lettre :
L’activiste Sébastien Ebala adresse ses remerciements aux camerounais du pays et de la diaspora.
“J’ai retrouvé ma liberté depuis le vendredi 27 mai 2022. Jour où mon mandat de dépôt avait été signé. J’ai assumé mes conditions pendant deux ans. Je suis restée moi-même malgré les menaces du régime génocidaires. Malgré l’espionnage monté par les services de sécurité.
J’ai été torturé à mort pour que je livre le nom de Maurice Kamto, le président élu. J’ai dit non. J’ai subi les coups des poings. J’ai été humilié. J’ai été déshumanisé pendant ce temps à la sécurité militaire par les hommes de Joël Émile Bamkoui en sa présence. Et m’a fait comprendre qu’il pouvait me tuer et faire le rapport que l’opération s’est mal passé.
J’ai assumé. Aujourd’hui je suis libre dans ma tête. Dieu a été à mon secours pendant tout ce temps. Ils m’ont même attribué une fameuse lettre que j’aurai écrit à un président de parti politique au nom de Paul Biya qui usurpe le pouvoir illégalement.
Aujourd’hui les camerounais sauront la vérité sur l’histoire de cette lettre mensongère. Les responsables de cette mafia sont très bien connus. L’ONG qui a géré mes audiences pendant ma prison est bien le responsable avec la femme qui est à la tête de cette association des malfaiteurs.
Rien ne pourra me faire changer mes conventions. Ils m’ont pris deux ans de ma vie. Aujourd’hui dieu merci, je suis sorti vivant. J’ai pris mes responsabilités. Je les assumés fièrement avec beaucoup d’intérêt.
J’assume mon soutien aux autres combattants qui sont encore détenus arbitrairement dans les geôles infeste du génocidaire momifié Paul Biya le tyran.
Merci beaucoup à vous mes frères. Je reste dans ma logique de voir un Cameroun nouveau avec des personnes qui peuvent nous donner de l’eau potable, les bonnes routes, les bons hôpitaux, les universités de qualité.
Pour le reste mon esprit reste le même. Merci beaucoup à mes frères de la diaspora avec les prières, le combat continue restons solidaire. L’union fait la force. Que dieu tout puissant bénisse le Cameroun et notre combat pour la libération”.