Actualités of Saturday, 30 July 2022

Source: www.camerounweb.com

Révélations: 'ni Paul Biya, ni Franck, ni Chantal ne veulent entendre parler d'Irène Biya'

Paul et Chantal Biya Paul et Chantal Biya

Trente ans après sa mort, Irène Biya est toujours un nom qu'il ne faudrait pas prononcer dans les sphères du pouvoir de Yaoundé, surtout à Etoudi où elle est comme un fantôme qui hante le président.

Selon le journaliste camerounais en exil, Remy Ngono, "la première épouse du président de la République du Cameroun, Paul Biya Jeanne-Irène Biya née Atyam en 1935 à Monengombo, est décédée le 29 juillet 1992 à Yaoundé dans des conditions mystérieuses, dans une mare de sang, en plein palais d'Etoudi".

Le journaliste sait visiblement beaucoup sur ce qu'il appelle un assassinat déguisé par le chef de l'Etat en personne. Dans une récente publication, il déclare que l'ex première dame qui était âgée de 56 ans lorsqu'elle fut assassinée est un nom à ne surtout pas prononcer à Etoudi.

"Aujourd'hui, ni Paul Biya, ni Franck Biya, ni Chantal Biya ne veulent entendre parler", affirme Remy Ngono qui promet d'autres fracassantes révélations dans les prochaines heures.

Ce n'est pas la première fois que Remy fait des révélations sur cette affaire.

"Transportée par hélicoptère à Yaoundé, elle est décédée le 29 Juillet à quatre heures du matin, à l’hôpital, non , au palais présidentiel. Une version improbable maquillée au forceps comme une voiture volée. On tombe d’autant plus du haut, lorsqu’on soutient dans les coulisses du palais que le chef d’État camerounais avait été informé de la tragédie une heure après son arrivée à Dakar pour un sommet pour du beurre et des épinards. Ciel! Paul Biya qui ne s’est jamais rendu à un sommet de l’Union Africaine, avait subitement entendu un son de cloche l’invitant à partir de toute urgence à Dakar pour des historiettes de la francophonie qui ne figuraient pourtant pas dans son agenda. Et c’est là-bas où lui- même, après avoir reçu un bref coup de fil de Yaoundé lui annonçant: ” Monsieur le Président, c’est fait!” qu’il avait aussitôt informé ses pairs que son épouse vient de décéder des suites de maladie. Silence, on tourne!", écrivait déjà Remy Ngono il y a quelques années à propos de cette affaire.


"On prétend que c’est le cancer, mais quel est donc ce cancer qui tue subitement comme une attaque cardiaque? Dans quel pavillon de l’hôpital est-elle morte? Quel médecin a été établi le certificat du genre de mort? Quel malade en phase terminale du cancer peut quitter de son lit au palais présidentiel pour aller travailler dans les lacs de poissons au village? Quel mari peut abandonner son épouse gravement malade dans son village pour se rendre dans un autre pays où il n’y avait ni urgence, ni obligation? La réalité est que la Première dame avait été abattue par balles. Le jour de sa mort, elle avait reçu deux religieuses françaises qui furent toutes retrouvées mortes, violées et jetées dans les broussailles, non loin de leur congrégation à Djoum. L’Abbé Amougou qui avait célébré la messe des obsèques fut retrouvé mort. Une missionnaire de l’ église catholique qui avait lavé le corps de la dépouille de Jeanne Irène Biya fut aussi abattue. Père Engelbert Mveng, son confident, fut retrouvé nu, assassiné et le corps positionné en signe de croix, sur son lit. Le médecin légiste qui avait constaté le genre de mort fut éliminé. Le cercueil de la Première dame qui devait pourtant être ouvert pour la messe de requiem, fut scellé", ajoute Remy Ngono.