• Ernest Obama était sur le plateau de la STV ce dimanche
• Il a indiqué qu’il n’a aucun problème avec Maurice Kamto pointant du doigt la ligne éditoriale de Vision 4
• Dans la foulée, Sosthène Médart Lipot lui répond sèchement
Ernest Obama, le patron du département communication de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) était sur les ondes de la STV ce dimanche. C’était au cours de l’émission Face à l’Actu.
Il est revenu sur son passage à Vision 4 sous les ordres de Jean-Pierre Amougou Belinga au cours de soucis fiscaux ces derniers temps. D'ailleurs concernant les démêlés de son ex-patron avec les impôts, Ernest Obama révèle n'être au courant de rien.
Avec plein d'étonnement, il a déclaré que : « Je l’apprends à l’instant sur STV. Vous savez à la Fecafoot avec le président Eto’o ça va tellement vite qu’on a pas le temps de s’occuper de ce qui se passe à gauche et à droite. Je l’apprends à l’instant. Et j’espère que tout va bien se passer pour lui » .
Etait-ce un échappatoire pour éviter d'y répondre pour ne pas offusquer son ancien patron, le zomloa ? Ou était-ce vraiment qu'il n'est pas au courant ? La première possibilité semble plus plausible vu l'ampleur médiatique dont a hérité cette affaire.
Le passé de l'ex journaliste de Vision 4 a été aussi abordé. Celui qui descendait par euphémisme les partis politiques de l'Opposition en particulier le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), a révélé qu'il le faisait sur les demandes de son média. De quoi se poser la question de savoir si Vision 4 serait-il un anti-MRC.
« Je n’ai aucun problème avec le professeur Maurice Kamto, pour qui j’ai beaucoup de respect. J’obéissais à une ligne éditoriale à Vision 4. J’ai servi avec loyauté » révéla-t-il.
C'est une déclaration qui ne passe pas chez Sosthène Médart Lipot lui aussi ancien directeur général de Vision 4 et ancien porte-parole du Mrc.
Pour lui, « Des propos haineux, répétés à perfusion, ne sauraient constituer une prétendue ligne éditoriale en journalisme. Ce qu’il faisait là, c’était soit de l’injure publique, soit de la propagande inspirée du discours antisémite nazi. La pratique du journalisme professionnelle est encadrée par la déontologie, donc le contrôle de la qualité. Ce n’est pas parce qu’on s’exprime sur un média qu’on y pratique du journalisme. C’est le respect rigoureux du triptyque que le journaliste professionnel est tenu de respecter : Technique, déontologie, philosophie de la communication (ligne éditoriale). Le journalisme n’est propagande clivante, ni cocktail explosif de propos haineux et de diffamation » lit-on sur Actu Cameroun.
De quoi relancer le débat sur la légitimité de la ligne éditoriale de Vision 4 et du passage qu'a effectué le nouveau locataire des locaux de la Fecafoot.