Antoine Wongo Ahanda, ancien Conseiller culturel Ambassade du Cameroun en France, yémoignage sur la mort du feu footballeur camerounais, Marc Vivien Foé et le conflit familial qui est advenu. La rédaction de camerounweb.com vous propose ci-dessous ses souvenirs de cette funeste journée du 26 juin 2003 et des jours qui ont suivi.
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Quelques minutes après la radio RMC reprenant une dépêche de l'Agence France Presse annonce de décès de Marc Vivien Foé. L'Ambassadeur me charge de coordonner l'organisation des obsèques à Lyon. Si le ministre Bidoung Mpkatt lit ces lignes, il se souviendra certainement des difficultés rencontrées avec Martin Foé pour accepter le programme officiel décidé par le Chef de l'Etat. Une réunion de coordination est organisée dans la villa de Marc Vivien dans un quartier résidentiel de Lyon. Nous y passerons une nuit blanche. Martin Foé exprimé déjà ses désaccords avec la veuve et sa crainte de perdre ce que son fils lui a donné... Mais à ce moment, il estime que Foé est mort pour le Cameroun. Un avocat camerounais décidé de d'assurer la défense de la famille Foé en promettant de mirobolantes indemnités. Sepp Blatter fait savoir que la FIFA a de très bons avocats... C'est l'argent, une véritable fortune (existe-t-elle encore ?) qui dès le décès créé la zizanie au sein de la famille. Martin Foé va m'expliquer que c'est lui qui a construit cette fortune en gérant une grande partie du salaire du joueur et en faisant des placements immobiliers. Il n'a jamais accepté qu'il ne puisse pas être un ayant droit de son fils. Et que la petite " Ngon mvele" récupère tous ces biens gérés en bon père de famille.>>