• La guerre dans l’Ambazonie s’intensifie
• La situation sécuritaire est dégradante
• Le bout du tunnel semble encore loin
La guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO) continue par inquiéter plus d’une personne. Les conflits armés dans les zones concernées font assez de morts et de dégâts matériels ainsi que plusieurs personnes blessées.
Mardi le 16 août 2022, le journaliste camerounais Michel Biem Tong a informé qu’en « ce moment au sein de faction ambazonienne dirigée par Aya Marienta, c’est la guerre ».
« Il semble que certaines de ces factions échappent au contrôle de Yaoundé », lui a répondu un autre citoyen qui suit avec attention la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO).
S’est ensuite ensuivi un échange entre Michel Biem Tong et un internaute qui a également lu la publication : « Michel Biem Tong, les dissensions entre ces milices interhawees ne portent pas sur le territoire mais sur le partage du peu de ressources disponibles à partir de Yaoundé pendant qu'en face, c'est l'abondance chez les vrais combattants ambazoniens. Et donc logiquement le doute s'installe ».
Michel Biem Tong répondit aussitôt : « Justement, ils n’ont ni argent ni contrôle sur les groupes armés. Je pleure Field Marshall qui a cru un seul instant à ces gens-là ».
L’interlocuteur ajoute que « quelqu'un avec un minimum de notion de bases économiques et financières et sur le contentieux historique ne se serait jamais précipiter à choisir la voie facile de la guerre.
L’homme de média Michel Biem Tong est le même qui avait révélé ce qui tue les généraux ambazoniens : « Que les choses soient claires. L’armée camerounaise n’a réussi à tuer aucun chef de groupe armé ambazonien depuis le début du conflit anglophone ».
Il fait une précision : « Les seuls que les soldats camerounais ont réussi à neutraliser ce sont ces ex-généraux ambazoniens qui se sont mis à leur service pour des opérations de contre-révolution. C’est le cas de General Ayeke, commandant en second des Red Dragons of Lebialem ».