Un affrontement a eu lieu entre les bensikineurs (conducteurs de taxi-moto) et les éléments des forces de l’ordre. C’est le lanceur d’alerte N'zui Manto qui informe l’opinion publique nationale et internationale de la situation délicate.

C’est un autre cas d’altercation dénoncé au milieu de la terreur que sèment les microbes (jeunes bandits) au sein de la population.

« Tchoko news. Makepe St Tropez. Tensions ce matin lors des prélèvements des Fap Cent instaurés par les policiers et agents municipaux », écrit l’informateur.

Il raconte que « les policiers qui s'étaient cachés hier soir dans les trous lors de la guerre menée par les microbes contre la population sont de retour tôt ce matin pour se livrer à ce qu'ils savent faire le plus : la collecte de billets et pièces de 500 francs CFA ».

N'zui Manto précise que « c'est au lieu-dit "entrée lumière", sous un arbuste servant de poste de contrôle que les hommes en tenue et leurs complices agents municipaux pressent les bensikineurs par les testicules pour le fameux tchoko ».

C’est « un racket systématique qui a fini par provoquer des tensions entre hommes des deux guidons et hommes en tenue. Tchoko news, c'est dans les dossiers du véhicule que se trouve le whisky du chef ».

Le public observateur est sous le choc : « Le jour où vous allez tous comprendre que le gouvernement camerounais n'en a rien à foutre de son peuple-là, vous allez être en paix avec vous même...

Les microbes ont terrorisé toute la ville de Douala hier on a vu aucun policier mais quand il s'agit de racketter les pauvres citoyens, ils apparaissent subitement warr la galaxie camerounaise. Nous Ivoiriens nous vous donnons les mains.

Hier les Béré n'étaient pas du quartier pour mettre l'ordre face aux microbes ils ont dit que leur pouvoir de désinfectant est faible face aux microbes et aujourd'hui il fait soleil à côté des bensikineurs. Chapeau, la vie c'est les schémas ».