Actualités of Wednesday, 16 November 2022

Source: www.camerounweb.com

Règlement de compte : Maurice Kamto crache ses vérités crues Célestin Djamen

Les deux leaders politiques Les deux leaders politiques

Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a tenu une conférence de presse ce jour. Il était revenu sur l’avis de l’ONU sur les détenus politiques. Il a profité pour régler ses comptes. Il n’a pas épargné Célestin Djamen le président d’APAR.

En effet, dans un avis Nº63/2022, adoptés par le Groupe de travail des Nations-Unies sur la détention arbitraire en sa 94 ème session tenue du 29 août au 2 septembre 2022concernant Alain Fogue, Bibou Nissack et autres militants du Mrc interpellés puis écroués en prison dans le cadre des manifestations post élection présidentielle de 2018, les Nations-Unies demandent la libération immédiate du trésorier de ce parti et du porte parole de Maurice Kamto. Il exige également que les prisonniers politiques du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun soient indemnisés.

En effet, à la suite d’une plainte déposée par les avocats du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ( MRC), dans une décision adoptée le 2 septembre 2022, Le Groupe de travail du conseil des droits de l’homme des Nations Unions demande au Gouvernement camerounais de prendre les mesures qui s’imposent pour remédier sans tarder à la situation de Fogue Tedom et Bibou Nissack et la rendre compatible avec les normes internationales applicables, notamment celles énoncées dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans le Pacte.

Réagissant à la présence de démissionnaires du MRC sur le communiqué de l'avis du groupe de travail des nations unies sur la détention arbitraire, Maurice Kamto a évoqué les motivations de son parti et les attaques dont il est l'objet de la part d'anciens camarades.

"Parmi les 15 noms qui ont retenu de façon particulière le groupe de travail sur la détention arbitraire, il y'en a qui ne sont plus du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun et qui se sont d'ailleurs constitués en adversaires résolus et déterminés du MRC et de ses dirigeants. Nous avons maintenu leurs noms. Nous aurions pu lorsqu'on nous a demandé d'actualiser de retirer leurs noms. Nous voulons montrer par là notre capacité de dépassement des considérations secondaires. En dépit des coups les plus mortels qui nous ont été portés nous dirigerons le Cameroun demain avec tous les camerounais et dans l'intérêt de tous les camerounais. Monsieur Djamen a créé son parti et n'a pour seul objectif que la destruction du MRC. Il n'en n'a pas d'autres. La presse est mieux placée pour le vérifier, les réseaux sociaux en témoignent abondamment. Mais Monsieur Djamen est citoyen camerounais. Il a été arrêté, ses droits ont été violés. Il était encore militant du MRC. Il a même fait l'objet d'une blessure par balles. Nous ne pouvons pas parce qu'il a pris ses distances vis-à-vis de nous, même si il est devenu notre adversaire acharné, l'écarter de la procédure.", a précisé Maurice Kamto, Président National du MRC