Actualités Régionales of Friday, 23 March 2018

Source: cameroon-tribune.cm

Région de l’Ouest: les motos-taximen ont trois mois pour se mettre en règle

Paul Atanga Nji a rencontré les conducteurs de moto-taxi le 21 mars dernier à Bafoussam Paul Atanga Nji a rencontré les conducteurs de moto-taxi le 21 mars dernier à Bafoussam

En leur accordant ce délai le 21 mars 2018 à Bafoussam, le MINAT a remis à quelques-uns des casques et des chasubles, avant de les exhorter à se conformer à la réglementation.

«Nous vous rassurons que dans trois mois, nous serons à jour ». C’est l’engagement sur l’honneur d’une dame s’exprimant au nom des conducteurs de motos-taxis de la région de l’Ouest. La promesse a été faite le 21 mars 2018 en début de soirée dans, la salle des conférences des services du gouverneur de la région.

C’était en présence du nouveau ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, et des autorités administratives de la région conduites par le gouverneur Augustine Awa Fonka. Une séquence qui a mis un terme à la réunion entre Paul Atanga Nji, les transporteurs par motos-taxis, ainsi que quelques responsables de leurs syndicats.

« Allez-vous organiser et extirpez de vos rangs les bandits de grand chemin. C’est un travail collectif. Nous avons le devoir de vous encadrer mais vous avez le devoir d’être responsables et de respecter les lois de la République. Je vous accorde le bénéfice de la bonne foi. D’ici trois mois, j’espère que nous parlerons le même langage », leur a lancé le MINAT.

Quelques instants auparavant, le patron de l’administration territoriale avait remis symboliquement des casques et des chasubles, à près d’une vingtaine de personnes, en leur disant que « les casques doivent être portés et non vendus et qu’on va confisquer les motos de ceux qui vont les vendre en plus du fait qu’ils payeront une amende ».

Paul Atanga Nji leur a également demandé d’être les porte-parole de l’assainissement du secteur infesté de délinquants, régulièrement mêlés aux atrocités enregistrées dans les périmètres urbains.

Autre recommandation du MINAT, les conducteurs de motos-taxis doivent collaborer étroitement avec les pouvoirs publics en les renseignant et en leur remettant les armes en circulation. « Ils sauront vous protéger », a rassuré le MINAT.

« Dites à ceux qui ont des armes et des munitions d’aller les remettre aux autorités avant qu’il ne soit trop tard », a enfin prévenu Paul Atanga Nji, qui a encouragé les conducteurs de motos-taxis à se conformer au décret du Premier ministre, chef du gouvernement, fixant les modalités d’exercice de cette profession au Cameroun. Un texte qui exige l’identification des conducteurs, l’immatriculation des motos, le permis de conduire, la police d’assurance, entre autres.