Depuis minuit, un message extrêmement menaçant pour les populations camerounaises révoltées par la mascarade électorale en train d'être validée par le Conseil Constitutionnel au moment où nous mettons en ligne, ne cesse de crépiter dans les téléphones des abonnés de l'opérateur français te téléphonie mobile Orange, opérant au Cameroun.
Des individus mal intentionnés propagent sur les réseaux, des messages appelant les populations à un rassemblement insurrectionnel, le lundi 22 octobre 2018, à la Poste centrale de Yaoundé. Il importe de rappeler qu'aucune manifestation publique n'a été autorisée par les autorités compétentes. De tels appels séditieux exposent leurs auteurs et complices, ainsi que tout participant à cette manifestation illégale, à subir les rigueurs de la loi conformément aux dispositions pertinentes du Code pénal réprimant les atteintes à la sûreté de l'Etat et de la loi portant répression du terrorisme. Ensemble, faisons preuve de responsabilité citoyenne pour barrer la route aux ennemis de la paix.
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Le message, en français et en anglais, n'est pas signé, laissant imaginer que l'auteur pourrait être l'opérateur lui-même. Mais les Camerounais qui ne sont pas dupes, savent bien que le véritable auteur n'est autre que le régime Biya, qu se sachant illégitime, en est réduit à user des manœuvres d'intimidation, et est prêt à mettre à exécution son plan macabre de massacre des populations qui oseront regimber, pour se maintenir au pouvoir contre la volonté du peuple. Bien sûr, la reponsabilité de l'opérateur Orange n'est pas à négliger, et un petit rapprochement avec son pays d'origine (la France, s'il était besoin de le préciser) permet d'avoir de manière de plus en plus précise, le rôle que continue de jouer cette puissance prédatrice internationale dans la mésaventure du Cameroun qui dure depuis le temps de la tutelle jusqu'à ce jour.
Pour ainsi dire, alors que la capitale camerounaise est quadrlillée depuis dimanche soir par des escouades des forces spéciales antiterroristes prêtes à faire feu sur des citoyens qui n'ont jusqu'ici fait état que de leur volonté d'exprimer leur mécontentement relativement à la situation politique de leur pays, la France, au nom de ses intérêts qui pourraient pourtant être préervés au Cameroun par n'importe quel régime pour peu qu'ils soient justifiés et n'entrent pas en conflit avec ceux des Camerounais.
Des respônsables de mouvements citoyens engagés dans le chassement du dictateur Camerounais l'ont bien compris qui affirment depuis ce matin, que la France doit rectifier le tir dès maintenant, ou s'apprêter à couler avec celui-ci au moment de sa descente inéluctable aux enfers.
De même, ils lancent un message clair à ceux qui constituent la véritable menace à la paix par leurs méfaits politiques et créent la psychose au sein de la population qu'ils croient pouvoir contenir par l'épouvante induite par la menace des armes brandies : « La paix par la peur est une bombe à retardement
Ci-dessous, le message envoyé via "Orange Cameroun" en français et en anglais
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"Des individus mal intentionnés propagent sur les réseaux, des messages appelant les populations à un rassemblement insurrectionnel, le lundi 22 octobre 2018, à la Poste centrale de Yaoundé. Il importe de rappeler qu'aucune manifestation publique n'a été autorisée par les autorités compétentes. De tels appels séditieux exposent leurs auteurs et complices, ainsi que tout participant à cette manifestation illégale, à subir les rigueurs de la loi conformément aux dispositions pertinentes du Code pénal réprimant les atteintes à la sûreté de l'Etat et de la loi portant répression du terrorisme. Ensemble, faisons preuve de responsabilité citoyenne pour barrer la route aux ennemis de la paix."
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Il est à préciser qu'aucun abonné des autres opérateurs télécom (MTN, Camtel et Nexttel) n'a reçu un message semblable. C'est tout dire des accointances de la France et du régime Biya, et des conséquences que cela emporte.
Du coup, on se rappelle que le candidat sorti véritablement vainqueur de la dernière élection présidentielle au Cameroun avait montré avant le scrutin, sa disposition à mettre fin au franc CFA à condition de trouver une monnaie de substitution avec ses futurs pairs de la sous-région Afrique Centrale. Il était même allé jusqu'à sechoisir comme porte-parole, un anti franc CFA invétéré, en la personne de Olivier Bibou Nissack. Or on sait quel traitement la France a réservé depuis les indépendances à tout chef d'Etat d'Afrique francophone ayant manifesté la moindre volonté de rompre avec cette monnaie de Sioux qui n'a pas encore fini de faire ses ravages sur les ex-colonies françaises d'Afrique dont elle plombe le développement avec la dernière énergie. L'avant-dernier exemple en date est Laurent Gbagbo renversé brutalement enCôte d'Ivoire, et voilà la France agissant clairement pour que soit acté le vol de la victoire électorale de Maurice Kamto au cameroun. Couper le cordon ombilical devient donc un impératif.