La réunion entre le ministre Mouelle Kombi et Samuel Eto'o a été faite dans la plus grande discrétion et les décisions ont été imposées à Marc Brys, le sélectionneur des Lions indomptables.
Depuis quelques jours, un nouveau staff dirige les Lions indomptables du Cameroun. Le coach Marc Brys est à la tête de ce staff. Ses deux adjoints avec lesquels il est venu au Cameroun sont également maintenus à leurs postes.
Le maintien de ses deux adjoints était-ce suffisant pour Marc Brys pour accepter les résultats issus de la réunion de sortie de crise de Samuel Eto'o et Narcisse Mouelle Kombi? On ne le sait pas vraiment. Car le sélectionneur des Lions n'a pas été convié à la rencontre à l'issue de laquelle le staff a été refait.
"Les membres les plus clivants du double staff en place jusqu’ici – celui du ministère des Sports et de Samuel Eto’o – ont été exclus, ce qui n’a pas empêché un doublon (deux entraîneurs de gardiens) et des postes à l’intitulé vague. Et, Marc Brys, qui était absent de la réunion, conserve le poste de sélectionneur en dépit de sa mauvaise relation avec le président de la Fecafoot. Les résultats du technicien belge, qui a par ailleurs les faveurs du président Paul Biya, lui valent un totem d’immunité. Samuel Eto’o a également dû concéder le maintien de Joachim Mununga et Giannis Xilouris, les deux adjoints du Belge. Ancien entraîneur adjoint de Brys, l’ancien international camerounais François Omam Biyik reste, mais il est rétrogradé superviseur analyste, un intitulé sans fiche de poste connue", révèle le magazine Jeune Afrique dans un article publié ces dernières heures.
"Le grand perdant de cette normalisation est Benjamin Banlock, officiant jusqu’ici comme coordonnateur des sélections nationales dans l’équipe imposée par le ministère des Sports. Cet ex-secrétaire général de la Fecafoot était en conflit ouvert avec Samuel Eto’o et son départ était une condition non négociable pour le patron de la Fecafoot, laquelle a déposé une plainte contre lui pour malversations financières", ajoute notre confrère.