Une nouvelle affaire vient secouer les milieux sportifs et médiatiques camerounais, ravivant d'anciennes tensions et rivalités dans un contexte déjà électrique autour de la présidence de la FECAFOOT.

Dans une sortie fracassante, Marlène Emvoutou a lancé de graves accusations concernant Samuel Eto'o, qu'elle désigne sous le pseudonyme "Dadis Camara". Selon ses déclarations qui font grand bruit, l'ancien international aurait "arraché" la compagne du journaliste Jean Lambert Nang, une affaire qui aurait profondément affecté ce dernier.

"EXPLOSIF: MARLÈNE EMVOUTOU CONFIRME QUE DADIS CAMARA A ARRACHÉ LA FEMME DU JOURNALISTE JEAN LAMBERT NANG QUI A FAILLI DEVENIR FOU", peut-on lire dans les messages qui circulent actuellement, ravivant une histoire qui serait "connue dans tous les milieux de la presse camerounaise et des milieux mondains de Yaoundé."

Cette révélation s'inscrit dans le cadre d'une rivalité de longue date entre Samuel Eto'o et Jean Lambert Nang, journaliste camerounais reconnu. Si le conflit entre les deux hommes était déjà notoire dans les cercles footballistiques camerounais, ces nouvelles allégations à caractère personnel ajoutent une dimension plus intime et explosive à leur antagonisme.
Les observateurs de la scène médiatique camerounaise rappellent que les tensions entre Eto'o et Nang ne datent pas d'hier. Le journaliste s'est souvent montré critique envers la gestion de la FECAFOOT par l'ancien joueur du FC Barcelone, tandis que ce dernier n'a jamais caché son agacement face à certaines analyses jugées trop sévères.

Dans sa communication, Marlène Emvoutou fait référence à l'ouvrage "Revenge Porn" de Nathalie Nkoah, qui mentionnerait une certaine Carine Eba, présentée comme faisant partie de "la galaxie de Dadis Camara". "Pour les curieux si vous voulez savoir qui était Carine EBA dans galaxie de Dadis Camara, allez lire Revenge Porn de Nathalie Nkoah. Vous aussi allez lire, le Kongossa a un prix", précise-t-elle, utilisant l'expression camerounaise "kongossa" qui désigne les commérages et rumeurs.

Cette mention d'un ouvrage publié renforce la gravité des accusations, suggérant que l'affaire aurait déjà fait l'objet d'écrits, même si la nature exacte des relations évoquées reste à clarifier.

À l'heure où nous mettons sous presse, ni Samuel Eto'o ni Jean Lambert Nang n'ont réagi publiquement à ces allégations. La Fédération Camerounaise de Football garde également le silence sur cette affaire qui, bien que relevant de la vie privée, pourrait avoir des répercussions sur l'image de son président.
Pour certains analystes, ces révélations s'inscrivent dans une stratégie plus large visant à fragiliser la position de Samuel Eto'o à la tête du football camerounais, dans un contexte déjà marqué par de multiples controverses sportives et administratives.

Dans tous les cas, cette affaire illustre une fois de plus la porosité entre sphères sportive, médiatique et personnelle au Cameroun, où les rivalités professionnelles se transforment parfois en véritables guerres d'influence aux ramifications complexes.