La ville de Dschang dans la région de l’Ouest du Cameroun, est témoin de scènes macabres de plus en plus inquiétantes depuis un moment. Des enfants sont kidnappés, des étudiantes sont assassinées et le plus effrayant, ce sont ces cadavres retrouvés mutilés, dépossédés de parties génitales et parfois des organes vitaux.
Face à la recrudescence des faits, abominables soient-ils, une équipe de la chaine de télévision Canal 2 International a disposé micros et caméras dans la ville de Dschang, pour éclairer le public sur les pratiques peu orthodoxes qui sèment la frayeur dans cette ville. La diffusion des images et les témoignages ont choqués plus d’un téléspectateur. Pour Ruben Malick Djoumbissie, cette diffusion de l’émission «Au delà des faits», a pour but un éveil des consciences, surtout pour les autorités.
«Grande a été notre surprise de constater que les pouvoirs publics ne prennent pas encore au sérieux l’ampleur du phénomène qui, malheureusement, va s’aggravant. Des corps mutilés sont découverts toutes les semaines et de plus en plus, mais toutes ces découvertes macabres d’un genre spécial n’alertent personne», affirme le journaliste dans une interview accordée au quotidien Le Messager dans sa parution du mercredi 16 décembre 2015. D’après lui, seules quelques arrestations de présumés coupables ont été faites, ils auraient même déjà été remis en liberté.
Cependant, la ville de Dschang n’est pas la seule sujette à des pratiques du genre. Entre autres, un charnier contenant sept corps non identifiables a été découvert dans la localité de Deng dans un palmeraie appartenant à un nigérian en fuite. Lundi 7 décembre 2015, un conseiller municipal de la mairie de Melong a été assassiné. Il y’a une semaine, à Nkonsamba, une jeune femme de 27 ans en service à la délégation départementale du Moungo a été assassinée par deux jeunes de 14 et 17 ans. Mardi 8 décembre 2015, une étudiante a été violée et tuée à son domicile au lieu dit fin goudron Bangué Douala Nord.