Actualités of Wednesday, 3 February 2016

Source: cameroon-info.net

RDPC Kribi : Du rififi entre Mba Mba et Jules Ndongo

Jules Doret NDONGO Jules Doret NDONGO

Samedi 30 janvier dernier, le ministre Jules Doret NDONGO et délégué du comité central, organisait un meeting à Kribi en présence de deux gouverneurs: Samuel Divaha Diboua du Littoral, fils du terroir, et Félix Nguele Ngule du Sud. Une manifestation qui visait à rendre publique la motion de soutien de la section RDPC du département de l’Océan, adressée à Paul Biya, afin que ce dernier se présente à l’élection présidentielle 2018. Une manifestation boycottée par le sénateur Grégoire Mba Mba.

  Celui qui se réclame la paternité du grand Kribi, «parrain politique des maires de Kribi 1er et Kribi 2ème, il a conduit les deux exécutifs à un boycott actif du meeting du ministre Jules Doret NDONGO», informe La Nouvelle Expression, en kiosque mardi 2 février. Jules Doret Ndongo n’en eu cure, il s’est limité à ovationner «les œuvres de Paul Biya» dans le département de l’Océan et à Kribi en particulier, avant de remettre publiquement la motion de soutien de la candidature de Paul Biya au préfet de l’océan, Antoine Bisaga, lit-on.

  En guise de réponse, le sénateur Mba Mba et les deux maires Madiba et Sabikanda feront plutôt une sortie tonitruante lundi 1er février à la place des fêtes de Kribi, «dans un bain de foule inédit constitué des militants du RDPC, UNDP, UPC, ainsi que des associations», relate le quotidien privé. A la question sur le boycott du meeting de samedi, le sénateur a laissé entendre que «les populations ont estimé que l’enjeu étant si grand, les motions de soutien et meeting ordinaires n’ont plus de place.

Elles m’ont demandé d’organiser non pas un meeting, mais une mobilisation populaire jamais vu à Kribi». Des délégations sont venues des deux arrondissements de Kribi, de Lokoundje, de Niété, de Campo et de Bipindi. Une véritable marée humaine à la place des fêtes de Kribi, apprend-on.   Visiblement, toutes ces deux factions soutiennent le président Paul Biya.

Mais ce qui relève du paradoxe selon le journal, est que «ni la personnalité du président national, ni l’idéologie du parti Rdpc, rien n’arrive à les unir, au point où personne des états major en conflit n’a daigné être présent à la grande messe dite par chacune d’elle en l’honneur de leur «champion» ».