Actualités of Monday, 26 December 2022

Source: www.camerounweb.com

RDPC: la 'machine de guerre', ses 300 membres qui décident et son mode de financement

Paul Biya est le président national du RDPC Paul Biya est le président national du RDPC

Si Biya a pu faire 40 années au pouvoir au Cameroun, c'est en partie grâce au RDPC, le parti qu'il a créé et dont le comité central tient le Cameroun depuis ces années.

Dans un article, nos confrères de Jeune Afrique, ont partagé des informations sur comment le parti de Biya tient le Cameroun et "contrôle l’essentiel des strates de l’État".


Financement

Diriger et conserver le pouvoir nécessite de l'argent, beaucoup d'argent et ca, le RDPC l'a compris depuis longtemps. Selon Jeune Afrique, tous les membres du parti, surtout ces membres du Comité centrale doivent mettre la main dans leurs poches pour financer les élections et autres activités du parti; en dehors de leurs cotisations statutaires.

"À chaque élection, ses membres se mobilisent pour financer la participation du parti. Cette cagnotte s’ajoute aux contributions annuelles, qui sont de 500 000 francs CFA par membre, ainsi qu’au financement que verse l’État aux partis représentés à l’Assemblée nationale et aux prélèvements effectués sur les salaires des élus. Une puissance financière qui s’élève à plusieurs milliards de francs CFA", écrit Jeune Afrique.


Le Comité centrale et ses 300 membres

Organe centrale, socle du parti, le Comité Centrale du RDPC regroupe des maîtres à penser, des têtes bien faites, des leaders d'opinion, des ministres, ancien ministres, des députés et parfois des chefs de différents degrés. Au total, il s'agit d'un cercle très sélectif et restreint de 300 personnes qui décident des orientations à donner au parti et indirectement au pays.

"Avec près de 300 membres, le comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) constitue le centre de l’édifice mis en place par Paul Biya. Un organe fermé et figé dans l’attente, mais qui contrôle l’essentiel des strates de l’État", écrit Jeune Afrique à propos de ce comité.