• Un militant du RDPC victime d’agression témoigne
• Il accuse Fame Ndongo et le sénateur Mba Mba
• La tension monte dans plusieurs localités du pays
Violenté par les camarades de son parti, Louis Nzie Owona délégué au conflit à la section RDPC de Kribi 2 a brisé le silence. L’homme apparu avec des pansements à la tête, le visage amoché, accuse le ministre des enseignements supérieurs Jacque Fame Ndongo et le sénateur Grégoire Mba Mba de troubler le processus de renouvellement des organes de base dans cette partie du pays.
A trois reprises, le sénateur et ses alliés auraient refusé d’inscrire Louis Nzie Owona sur la liste électorale alors que ce dernier dit remplir toutes les conditions. « Ce n'est plus le RDPC de Paul Biya qu'il y à Kribi. C'est le RDPC de Mba Mba et Fame Ndongo et de tous les autres qui les entourent. On est fatigué de ces rejets. Mba Mba est-il un dieu ? Nous sommons molestés parce qu'on veut se faire inscrire sur les listes électorales », déplore-t-il.
Le processus de renouvellement des organes de base du RDPC est émaillé de violence dans plusieurs localités du Cameroun. La ville de Kribi a particulièrement été affectée par ces incidents.
La vidéo fait le tour des réseaux sociaux depuis quelques jours. On y voit le sénateur Mba Mba en train d'échanger avec des militants, quand brusquement, il assène un coup de tête violent à ce dernier.
Pour le moment, impossible de savoir ce qu'a bien pu dire ce militant pour mettre le sénateur dans un tel état. On ne sait pas non plus le sujet des discussions. L'on sait seulement que ces évènements se passent dans le cadre du processus de renouvellement des organes du RDPC.
Le silence curieux des autorités camerounaises après l’incendie de la résidence du sous-préfet de Bengbis par les militants du RDPC désole plusieurs camerounais. Dans cette tribune, la bloggeuse Arlette Framboise Doumbe Ding, tire sur les cadres du régime.
« Ces délinquants qui ont brûlé la résidence du sous-préfet à Bengbis ne doivent même pas essayés de fuir. Car la jeunesse Camerounaise enverra des serpents affamés à leur trousse. En attendant, la jeunesse Camerounaise, fer de lance de la nation, déplore le silence des responsables du Rdpc face à ce drame qui choque l'ensemble du pays. La jeunesse exige que ces responsables au plus haut niveau se désolidarisent de cet acte criminel de leurs camarades », a-t-elle déclaré.