Jeune Afrique met en lumière les détails de la rivalité politique entre Bleue Régine Tsoungui, la maire de Ngomedzap, et Grégoire Owona, le ministre du Travail, en soulignant les contrastes marquants entre leurs parcours politiques et personnels.
Tout d'abord, l'article souligne que bien que les deux protagonistes appartiennent au même parti politique, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), leurs trajectoires politiques sont radicalement différentes. Bleue Régine Tsoungui, issue d'une famille aisée, a eu l'opportunité de poursuivre des études en Europe, ce qui lui a permis d'acquérir une éducation supérieure. Elle est ensuite entrée en politique et a été élue maire de Ngomedzap en 2020.
En revanche, Grégoire Owona est un self-made-man dont la carrière politique a débuté dans sa ville natale de Nkoabe, où il a travaillé en tant qu'opérateur économique avant de se lancer dans la politique. Il a progressivement gravi les échelons du RDPC pour devenir le ministre du Travail. Son ascension politique est le résultat de son activisme contre l'opposition et de sa loyauté envers le parti au pouvoir.
L'article de Jeune Afrique souligne également que cette rivalité politique a des répercussions sur la vie politique locale, en particulier dans la commune de Ngomedzap. Depuis l'élection de Bleue Régine Tsoungui en tant que maire, les deux personnalités se livrent une lutte acharnée pour le contrôle politique de la région. Des différends fonciers, des désaccords sur des projets locaux et des litiges concernant l'utilisation des ressources municipales ont contribué à l'intensification de leur rivalité.
Cette rivalité a également été marquée par des événements tels que la disparition du nom de Grégoire Owona d'une motion de soutien à Paul Biya et le blocage des comptes de la mairie de Ngomedzap. Ces épisodes témoignent de l'ampleur de la lutte politique entre les deux figures locales.
En résumé, Jeune Afrique met en lumière la rivalité politique entre Bleue Régine Tsoungui et Grégoire Owona, en soulignant les différences majeures dans leurs parcours politiques et personnels. Cette rivalité a des conséquences locales et reflète les complexités de la politique au Cameroun, où les enjeux personnels et politiques s'entremêlent.