Le Magazine panafricain Jeune Afrique vient de faire un zoom sur la fintech africaine qui est en plein essor. A en croire le magazine, « pleine expansion depuis dix ans, la fintech africaine a encore de beaux jours devant elle, selon de nombreux analystes. Situés dans les pays anglophones, au Kenya et au Nigeria notamment, les acteurs les plus dynamiques pourraient bientôt voir leur domination contestée par les startuppers d’Afrique francophone ». Au Cameroun, cet avenir est incarné par un entrepreneur. Serge Boupda, fondateur et directeur général de Diool
« Cela va faire dix ans que Serge Boupda est rentré dans son pays natal. Après quinze ans passés en France – dont dix en tant que trader à la Société générale –, cet ingénieur de formation, également passé par HEC Paris, décide de partir en croisade contre les paiements en espèces au Cameroun. Pour concrétiser cette ambition, il fonde Diool en 2013 : la start-up vise à faciliter la comptabilité des commerçants camerounais en réunissant plusieurs services de paiement financiers sur une même plateforme numérique », souligne Jeune Afrique.
« La première transaction officielle est réalisée en janvier 2016 et, depuis, Diool a bien grandi. Elle enregistre aujourd’hui plus de 2 500 commerçants utilisateurs, pour un montant de 120 millions de dollars de transactions entre 2016 et 2021. Un succès qui a permis à l’entreprise de lever 3,5 millions de dollars en 2021, de quoi continuer son expansion au Cameroun, puis dans l’ensemble de l’Afrique centrale », précise le confrère