Le jeune créateur de contenu TikTok, Junior Ngombe, âgé de 23 ans, a recouvré une liberté conditionnelle après une semaine d'incarcération. Son parcours judiciaire a débuté le 24 juillet par son arrestation à Douala, sa ville de résidence, suivie d'un transfert vers le secrétariat d'État à la Défense à Yaoundé. Cette affaire a suscité une vive réaction, mobilisant avocats ainsi que des représentants de la société civile, tant au niveau national qu'international, qui ont vivement critiqué le traitement qui lui a été infligé. Plusieurs personnalités ont contribué à mettre la pression pour sa remise en liberté. Parmi elles, des grandes figures de la politique camerounaise.

Selon Jeune Afrique, plusieurs personnalités politiques ont mis la pression pour faire libérer le jeune activiste. « Sa libération sous caution fait suite à une intense mobilisation de diverses organisations de défense des droits humains et de personnalités politiques, notamment Maurice Kamto, président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), Cabral Libii, président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), et Maximilienne Ngo Mbe du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique Centrale (Redhac) », évoque Jeune Afrique.

Ses conseils quant à eux restent dubitatifs. « Il n'a pas été inculpé parce qu'on n'a pas encore saisi le juge d'instruction. Nous ignorons en plus si la procédure a été classée sans suite ou si les poursuites ont été abandonnées. Ce qui veut qu'une épée de Damoclès pèse encore sa tête et qu'à tout moment, la justice peut réveiller cette procédure », a déclaré Maître Hyppolite Meli, l'un des avocats de Junior Ngombe