Dans le dernier article de Jeune Afrique sur le pouvoir de Paul Biya dans la série THRONES » À ETOUDI, il a été question de la sécurité de Paul Biya et surtout des services de renseignements. Mais quand on parle de la sécurité de Paul Biya, un nom revient avec insistance. Celui d’Ivo Desancio Yenwo. Jeune Afrique le décrit comme le gilet pare-balles du N°1 d’Etoudi.
« Beko’o Abondo éprouve une véritable méfiance à l’égard de Ferdinand Ngoh Ngoh, qui a sous sa supervision le puissant Bataillon d’intervention rapide (BIR), affirme un habitué d’Etoudi. Même si le BIR et la GP sont tous deux formés par les Israéliens, la seconde surveille un peu le premier. » Raymond Jean Charles Beko’o Abondo s’est ainsi éloigné des conseillers venus d’Israël, trop liés à Ferdinand Ngoh Ngoh. « Personne n’est au-dessus de la mêlée, sourit un proche du Palais. Sauf peut-être Ivo. », souligne Jeune Afrique dans son article
« Ivo Desancio Yenwo est un peu le gilet pare-balles de Paul Biya. À la tête de la DSP, cet homme austère de 78 ans, originaire du Nord-Ouest, dirige depuis quatre décennies les gardes du corps du chef de l’État, qui, en tenue civile, suivent partout la « haute personnalité » et ses proches. « Personne ne viendra contredire Yenwo, et lui peut dire non à tout le monde », résume un ancien gradé du Palais. Dernier exemple en date : au début de cette année, le patron de la DSP s’est opposé à ce que les codes de sécurité du réseau informatique d’Etoudi soient transmis à Ngoh Ngoh, qui en avait fait la demande. La méfiance, toujours », précise le confrère.
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