C’est ne information publiée en scoop ce matin par le lanceur d’alerte Boris Bertolt. Il fait la lumière sur le rôle trouble que jouerait un certain Jean Claude Awala dans le dossier de Martinez Zogo.
Jean Claude Awala n’est pas trop connu par l’opinion. Mais il est décrit comme le puissant conseiller technique en charge des questions juridiques au secrétariat général de la présidence de la république. Il lui est reproché de faire pression sur les magistrats sur les magistrats dans le dossier évoqué.
Jean Claude AWALA pour ceux qui ne le savent pas est le conseiller juridique du secrétariat général de la présidence de la République mais il n’occupe pas auprès de Paul Biya la place qu’occupait Feu Jean Foumane AKAM. Ce pasteur d’une église réveillée a été proposé à ce poste par Laurent ESSO, Ministre d’Etat, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux. C’est donc cet ancien procureur général près la cour d’appel du Littoral qui a tout orchestré avec la gendarmerie dans le cadre de l’enquête administrative de l’assassinat de Martinez ZOGO. Du retrait de l’enquête au procureur de Mfou, de l’enquête parallèle du SED en lieu et place de la commission mixte police - gendarmerie mise sur pieds par le chef de l’Etat et même du refus des gendarmes de donner certaines informations aux policiers. Cet homme originaire de la région de l’Est à qui Ferdinand NGOH NGOH, le secrétaire général de la présidence de la République, a promis le poste de Ministre d’Etat, Ministre de la Justice Garde des Sceaux fait feu de tout bois pour torpiller l’enquête judiciaire dans l’assassinat du journaliste Martinez Zogo.
Aujourd’hui, JEAN CLAUDE AWALA n’hésite pas à faire pression sur les magistrats militaires pour obtenir une requalification des motifs d’inculpation non pas contre Justin DANWE qui pourtant est celui qui a dit avoir monté le commando ayant assassiné Martinez Zogo, mais contre le patron des renseignements, Maxime Eko Eko et le PDG de Vision 4, Jean Pierre Amougou Belinga. Pour cela, il s’est attaché les services du directeur de la justice militaire, le colonel Didier Dongmo Sipa. C’est donc AWALA qui avait instruit au Directeur de la Justice Militaire que sur instruction du Président de la République, Maxime Eko Eko et Jean Pierre Amougou Belinga devaient absolument descendre à Kodengui. C’est ainsi que le directeur de la justice militaire s’était rendu au tribunal militaire dans la nuit du 03 au 04 mars 2023 et avait déchiré la copie de la commission mixte qui se trouvait dans le dossier pour la faire remplacer par celle de l’enquête de la gendarmerie. Pourtant Awala n’est ni de près encore moins de loin le patron de la justice militaire. Celui à qui le Directeur de la Justice Militaire rend compte c’est le Ministre Délégué à la Présidence enCharge de la Défense, Joseph Beti Assomo. De quoi AWALA a t-il autant peur, et pourquoi s’implique t-il autant dans ce dossier? La réponse est toute simple: il a peur que toutes les magouilles montées autour de ce dossier scandaleux soient découvertes au grand public. Notamment son implication personnelle dans le torpillage de l’enquête »
Jean Claude AWALA est un habitué des coups tordus. L’homme est bel et bien reconnu pour ses frasques. L’on se rappelle qu’à Douala on l’appelait « Procureur receleur ». En 2018, un opérateur économique Grecque l’avait ouvertement accusé de recèle de véhicules.
En Effet, l'opérateur économique en question disait avoir été victime d'un coup de vol le 23 juin 2018. Les malfrats avaient alors emporté son véhicule de marque Toyota Hilux de couleur blanche, numéro de chassis MROHXBCD361362213. Il retrouve son véhicule 07 mois plus tard dans une laverie à Douala à la station service de Besseke . Il va alerter la police qui va appréhender le chauffeur. Ce dernier va leur déclarer que ledit véhicule appartient à son chef qui n'est rien d'autre que le procureur général près la cour d'appel du Littoral.
Une source policière va laisser entendre que " le présumé receleur" dit avoir acheté cette voiture à l'occasion d'une vente aux enchères organisée par les services de la douane de Banyo. Ce qui était complètement faux. L'opérateur économique en question était obligé de saisir le consul honoraire grec pour solliciter sa protection car conscient du danger qu’il courait d’avoir accablé publiquement le procureur général de la cour d'appel du Littoral . L’affaire sera close grâce à la magnanimité du Ministre d’Etat, Ministre de la Justice Garde des Sceaux, Laurent ESSO.
Avant sa nomination au Secrétariat Général de la Présidence, Awala Wodougue faisait de nouveau parler de lui. En 2019, je publiais en exclusivité une correspondance du président de la Commission nationale anti-corruption (Conac) adressée au chef de l’Etat le présentant comme l’un des magistrats les plus pourris du pays.
La missive de Dieudonné Massi Gams faisait suite à une dénonciation anonyme, mais présentée selon des sources concordantes provenant du Groupement territorial de gendarmerie du Wouri. Comme fondée. Les dénonciateurs présentaient celui qui était alors procureur général près la Cour d’appel du Littoral comme le protecteur de quelques criminels qu’il faisait libérer à coût de millions de FCFA.
Sa nomination au secrétariat général de la présidence a surpris plus d’un au regard des frasques trainé par ce dernier dans les milieux de la magistrature.
Ainsi va la République