Actualités of Monday, 4 November 2024

Source: www.camerounweb.com

REVELATIONS : Vladmir Poutine poignarde Paul Piya dans le dos

Poutine et Paul Biya Poutine et Paul Biya

Le Cameroun vient de perdre une position diplomatique importante au sein de l'Organisation Internationale de Protection Civile (OIPC). Mme Yap née Njoupouo Mariatou, épouse du président de la Chambre des Comptes du Cameroun, a été destituée de son poste de secrétaire générale lors de la 57ème session du conseil exécutif et de la 26ème AG de l'organisation.

Selon une note diplomatique confidentielle adressée au Secrétaire Général de la Présidence de la République par l'ambassadeur Salomon Eneth, ce qui devait être une session ordinaire s'est transformée en terrain d'affrontement diplomatique. "À la demande de la Russie", l'agenda a été modifié pour inclure un "réajustement de l'équipe managériale".

Le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, présent aux travaux, a tenté une médiation diplomatique, invoquant le renforcement récent des relations russo-camerounaises. Il a notamment sollicité un délai pour en référer au président Paul Biya. Une demande rejetée par la partie russe.
La manœuvre s'est articulée autour d'accusations de malversations financières portées par le président de la commission financière de l'OIPC, représentant du Kirghizstan, un allié de la Russie. Des allégations que la diplomatie camerounaise qualifie de "calomnie gratuite", soulignant que Mme Yap "a été digne et n'a laissé aucune tâche notamment dans sa gestion financière".

Le scrutin final a donné 17 voix favorables à la destitution contre 15, avec 8 abstentions. Toutefois, la représentation camerounaise dénonce une manipulation du processus : plusieurs pays africains, potentiellement favorables au maintien de Mme Yap, auraient été écartés du vote sous prétexte de non-paiement de leurs contributions.

Cette éviction intervient dans un contexte géopolitique complexe où la Russie cherche à renforcer son influence en Afrique. Pour le Cameroun, elle représente la perte d'une position stratégique au sein d'une organisation internationale dédiée à la gestion des catastrophes naturelles et humaines.

La note diplomatique révèle les tensions sous-jacentes dans les relations russo-camerounaises, malgré leur apparente cordialité récente. Cette situation pourrait avoir des répercussions sur les futures interactions diplomatiques entre les deux pays.

Cette affaire souligne également la vulnérabilité des positions africaines dans les organisations internationales face aux manœuvres des grandes puissances, même lorsqu'elles se présentent comme des partenaires privilégiés du continent.