• Après les incendies, des découvertes surprenantes ont été faites dans les chambres de populations
• Plusieurs outils de fabrications d'engins explosifs improvisés ont été découverts
• Dans certaines maisons étaient aussi cachées des munitions
Après les informations sur le raid de l'armée qui est accusée d'avoir incendier les maisons à Mbengwi (Noso), les militaires ont été accusés d'avoir incendié des maisons, pour venger la mort de l'un de leur compagnon tué dans une explosion dans la zone.
Dans les médias, plusieurs accusations ont été formulées contre les éléments du Noso qui ont mené un raid dans cette localité.
Loin de nous, l'idée de donner raison aux militaires qui vraisemblablement ont été très forts dans l'usage de la violence. Mais découvrir après que dans certaines chambres de ces même populations présentées comme neutres dans le cadre du conflit entre soldats et ambazoniens, se fabriquaient des engins explosifs, comme eut peut le constater sur la photo d'illustration, il est difficile d'avoir la même lecture des faits.
La journée du mercredi 8 décembre a été particulièrement macabre au Cameroun. Au moment où se déroulait un conflit intercommunautaire à Kousseri(extrême nord du pays) un raid de l'armée à Bamenda s'est transformé en un véritable chasse à l'homme.
Des sources surplace indiquent que plusieurs maisons ont été brulées, des femmes et enfants ont perdu la vie. Plusieurs autres personnes ont fui leurs domiciles pour se retrouver dans la brousse.
"Des civils ont été coincés dans leurs maisons par des flammes allumées par les soldats du régime de Biya sur la route de Mbengwi à Bamenda. Des maisons entières ont été incendiées et des personnes tuées", rapporte un source, images de témoignages de certaines victimes à guise de preuves à l'appui.
Les images amateurs ci-dessous enregistrées par les populations disent long sur ce qui s'est passé hier, à l'abris des regards.