Positive Generation (PG), une association de développement et de promotion de la santé et des droits humains, a publié des résultats des observations dans le domaine de la disponibilité et de l’accessibilité des soins et traitements des maladies que sont le VIH/ Sida, la tuberculose et le paludisme. «Il ressort de l’observation générale à travers le Treatment Access Watch (TAW), que, pour ces trois pathologies, les ruptures en médicaments, intrants pour les examens biologiques, tests de dépistage rapide et diagnostic rapide, ont été perceptibles tout au long de l’année 2015», peut-on lire dans les colonnes du journal Le Messager du jeudi 16 juin 2016.

Pour ce qui est du VIH, nous dit le journal, 80 unités de prises en charge et centres de traitement agréés ont été régulièrement observés. Ce qui représente selon PG, 67,1% de la file active des patients VIH, soit 80 895 personnes. Pour le Sieur Fogue Foguito, Directeur exécutif de PG, «de manière générale, l’accès aux médicaments s’est nettement amélioré par rapport à 2014». Il souligne également que les cas de rupture des anti-rétroviraux sont passés de 20,6% en 2013 à 18,8% en 2014 puis à 2,2% en fin d’année 2015.

Dans le cas de la tuberculose, précise le journal, le TAW a couvert 76 centres de diagnostic, soit 44% du nombre total de centres enregistrés au niveau national. Les ruptures notamment sur le traitement préventif pour le personnel soignant sont évaluées à 41,3%. La situation de l’accès aux soins pour le paludisme a été observée dans 44 formations sanitaires. On observe également une déchéance des pourcentages en termes de ruptures des traitements simples et graves chez l’enfant. Soit 6,5% des centres contre 5,4% en 2014, et chez la femme enceinte aussi