Un tournoi de vacances organisé par André Onana dans son village d'Oveng pourrait marquer un tournant dans les relations tendues au sein du football camerounais.

Idriss Carlos Kameni, récemment nommé entraîneur des gardiens de l'équipe nationale par Samuel Eto'o, président de la FECAFOOT, a fait une apparition remarquée à l'événement. Sa présence est perçue comme un signe d'apaisement dans le conflit opposant Onana à Eto'o.

"Si l'entraîneur des gardiens nommé par Samuel Eto'o est allé soutenir son jeune frère Onana, c'est que les lignes bougent", commente un observateur. Ce geste pourrait marquer le début d'une réconciliation entre les différentes parties.
Cependant, l'événement n'est pas exempt de tensions politiques. Le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, en est le parrain officiel. Or, ses relations avec Samuel Eto'o sont notoirement difficiles, les deux hommes ayant eu plusieurs différends récents, notamment sur la nomination du sélectionneur national et la composition de son staff.

Le ministre Mouelle Kombi a même prononcé un discours lors du lancement du tournoi dimanche, une implication qui pourrait être mal perçue par Eto'o, déjà aux prises avec d'autres problèmes.

Ces événements interviennent dans un contexte de remaniement au sein de l'équipe nationale. Martin Ndtoungou Mpile a été nommé entraîneur adjoint n°1, David Pagou n°2, tandis que Kameni prenait ses fonctions d'entraîneur des gardiens.
Alors que ces mouvements semblent indiquer une volonté de rapprochement, les tensions politiques sous-jacentes laissent planer un doute sur l'avenir des relations au sein du football camerounais. La présence de Kameni au tournoi d'Onana pourrait-elle être le premier pas vers une réconciliation durable, ou simplement une accalmie temporaire dans un conflit plus profond ?