Actualités of Thursday, 15 September 2022

Source: www.camerounweb.com

Ravage : abandon de poste dans l'armée après une terrible frappe des ambaboys, Beti Assomo enragé

La guerre dans le Noso La guerre dans le Noso


• Les violences dans l'Ambazonie perdurent

• Les combattants ne baissent pas les armes

• Ils ont pris l’armée par surprise

Les jours passent mais la guerre dans l’Ambazonie ne finit pas. Les rebelles ambazoniens frappent régulièrement là où ça peut faire très mal, engendrant à chaque fois des infrastructures saccagées, des personnes blessées et même décédées. Il n’y a pas longtemps, les combattants se sont dangereusement pris à l’armée qui a été obligée de prendre la poudre d’escampette.

Un très informé lanceur d’alerte camerounais, au fil de l’actualité depuis le début de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso), a porté l’information sur la place publique, mercredi le 14 septembre 2022.

La source écrit pour le citer mot pour mot que « le poste de contrôle de l'armée camerounaise à Jakiri a été incendié par des ambazoniens mécontents. Les soldats réussissent à temps à se sauver dans la brousse ».

Jakiri est une commune du Cameroun située dans la région du Nord-Ouest et le département du Bui. Des éléments de l’armée nationale qui se sauvent face aux ambaboys terrifiants, un internaute camerounais préfère plutôt manier l’humour.

« J’ai appris que les soldats qui ont fui en brousse sont arrivés tout à l’heure à Bamenda après une longue fuite désespérée dans la brousse. Ils ont organisé une grande fête, heureux d’avoir échappé ».

Les ambaboys ne relâchent pas la pression. La rédaction de CamerounWeb écrivait il y a quelques jours que le journal Essingan a annoncé l’élimination de plusieurs combattants ambazoniens. Mais ces ambazoniens donnés pour mort ont encore apparu : « Le journal Essingan nous a pourtant dit qu’il a tout rasé », s’est moqué le web journaliste camerounais Michel Biem Tong sur sa page Facebook.

Il a publié une vidéo dans laquelle on voit les hommes avec des armes de grosse calibre en main, il s’agit des combattants du Bui Warriors, un groupe indépendantiste anglophone actif dans le Bui.