L’ex président ghanéen John Rawlings nie avoir appelé à l'éviction de Paul Biya Par Journalducameroun.com avec Africanews.com - 24/01/2017 RFI avait publié une information, samedi, selon laquelle John Rawlings aurait convié l’Union africaine à envoyer des troupes au Cameroun pour forcer le départ du chef de l'Etat camerounais
Le bureau de la communication de l’ancien président ghanéen Jerry John Rawlings vient de réagir à des allégations selon lesquelles il aurait appelé à l’envoi de troupes de l’Union africaine au Cameroun pour chasser le président Paul Biya.
L’information diffusée par Radio France Internationale (RFI) dans la journée de samedi, faisait notamment cas de propos de John Rawlings sur la crise gambienne. L’ancien leader ghanéen aurait alors recommandé que la Cédéao qui a réussi à évincer le président sortant de la Gambie, Yahya Jammeh sous la menace d’une intervention militaire, devrait également influencer l’Union africaine pour forcer au départ le Camerounais Paul Biya.
«Celui qu’on appelait, autrefois, le Sankara des anglophones, soutient que la Cédéao, après la Gambie, devrait aider l’Union Africaine à envoyer quelques contingents au Cameroun, pour une mission identique... Sous prétexte que Paul Biya et lui seraient arrivés au pouvoir à peu près à la même période – lui, en 1981, et Biya en 1982 –, et que lui, Rawlings, a déjà eu cinq successeurs, depuis son départ du pouvoir au Ghana, alors que Paul Biya est toujours là, discréditant, dit-il, le continent avec ses méthodes…», avait déclaré le chroniqueur Jean Baptiste Placca dans une interview publiée par RFI.
© Droits réservés Des informations immédiatement démenties par M. Rawlings qui nie avoir accordé une quelconque interview à un média national ou international sur la crise gambienne, a fortiori avoir parlé du cas du Cameroun.
Le président Rawlings condamne «fermement la tentative de RFI de froisser sa réputation avec de telles allégations» et menace tous les médias se prêtant à de telles diffamations de poursuites judiciaires.
Le Cameroun dont le président Paul Biya est au pouvoir depuis près de 34 ans, vit des remous sociaux dans la partie anglophone de son territoire. Les populations anglophones qui s’estiment marginalisées, réclament un retour au fédéralisme.