Le feuilleton judiciaire autour de Jean Pierre Amougou Belinga, magnat camerounais des médias, prend une nouvelle tournure intrigante. Alors qu'un document de libération fuitait sur les réseaux sociaux, le juge d’instruction l’a déclaré "fake". Des révélations fracassantes pointent vers une bataille de réseaux au sommet de l'État camerounais.

Selon le journaliste Paul Chouta, ce prétendu faux cache une véritable "bataille de réseaux". Le journaliste d’investigation Michel Medjo promet des révélations lors d’un Live Facebook, suggérant des enjeux politiques majeurs.

Au-delà du séisme médiatico-judiciaire, Tafeu François Bikoro, activiste camerounais, voit dans cette affaire le début de la fin pour les médias qu'il qualifie de "charognards". Il dénonce des méthodes de harcèlement, de mensonge, et d'abrutissement, orchestrant une "meute avariée" aux trousses du magnat.

Les accusations graves évoquent des tentatives de corruption de la justice par certains médias et politiciens. Des allégations qui confirment les révélations de Michel Medjo sur des réseaux politico-mafieux dans cette affaire.

Alors que l'affaire suit son cours, Bikoro appelle au pardon généralisé, suggérant aux médias et personnalités politiques impliqués de changer de métier, affirmant que leur crédibilité a été irrémédiablement entachée.

Cet appel au pardon peut sembler naïf dans une atmosphère passionnée, mais pose la question cruciale : l'avenir réserve-t-il une réconciliation nationale dans ce pays meurtri ?