On sait désormais comment notre consœur Sylvie Yebel a été assassinée puis découpée en morceaux par son propre fils, la semaine dernière.

Arrêté après des enquêtes minutieuses des forces de l'ordre, Batek Yebel Landry, récemment diplômé de l'École nationale d'administration et de magistrature (Enam), a reconnu qu'il a ôté la vie de sa mère.

Hier lundi 15 avril, accompagné des éléments de la police et de la gendarmerie, le jeune assassin de sa propre mère a procédé à la reconstitution des faits. Il a expliqué en présence des médias, comment sa mère et lui ont eu une dispute, puis énervé, il s'ai saisi d'un oreiller pour l'étouffer.

Il ensuite déplacé le corps dans les toilettes et l'a découpé en plusieurs parties. Ces parties, il les a rangées dans des valises et les a jetées dans une rivière.

Batek Yebel Landry va ensuite prendre le téléphone de sa mère et retirer plus de 900 000 FCFA qui se trouvaient dedans.

La gendarmerie nationale a été aidée dans cette enquête par les caméras de surveillance récemment installées dans les grandes villes du Cameroun dont Yaoundé et Douala.

Lors de son interrogatoire, Batek Yebel Landry a aussi avoué avoir assassiné trois mois plus tôt sa grand-mère maternelle, un crime qui aurait été tu par Sylvie Louisette Ngo Yebel elle-même à l'époque.

Ce drame familial d'une violence insoutenable soulève l'effroi et l'incompréhension au Cameroun où le meurtre barbare de la journaliste avait initialement fait naître les pires suspicions sur un possible crime ciblé en raison de sa profession.

Le jeune homme assassin de sa mère et de sa grand mère, dit qu'il tue, parce qu'il y a un esprit qui le force à le faire. Et, que cet esprit le force à faire des choses qu'il regrette après.

"Je ne sais même pas ce qui m'a pris. C'est comme si c'est un esprit qui m'habite.