La crise sécuritaire qui a lieu dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest n’est visiblement pas prêt de s’achever. En effet, de nombreux témoignages enregistrés ça et là font état d’une situation encore sous tension dans ces deux régions. Cependant, le régime ayant, et ça on le souhaite, le souci de vouloir mettre un terme à cette situation a mis en œuvre le grand dialogue national au sortie duquel deux figures emblématiques de ces deux régions ont été choisies pour la médiation : Paul Tasong et le premier ministre joseph NDION Ngute. Cependant, on se rend malheureusement compte que les deux protagonistes n’arrivent toujours pas à s’accorder sur les méthodes d’approches.
On est donc dans une guéguerre qui ne prend tout son sens que dans un désir pouvoiriste de s’attirer les bonnes grâce d’une population qui ne demande qu’à vivre dans la paix et de vaquer tranquillement aux occupations quotidiennes dans ces régions.
Malheureusement, et c’est un constat alarmant, on en est encore à des bagarres intestines qui ne résolvent pas le problème de la crise anglophone. En effet, le premier ministre dans une sortie a clairement désavoué celui qui a été choisie comme le coordonnateur du plan président de reconstruction des régions du nord-ouest et du sud-ouest.
Il lui est reproché de ne pas être suffisamment sur le terrain des opérations et dont totalement coupé des réalités sur le terrain. Une situation, qui visiblement n’est pas de nature à faciliter ce plan de reconstruction mis en place par le gouvernement. Ce problème est donc la résultante d’un mauvais casting du régime dans le choix de ceux qui connaissent les réelles sollicitations des populations de cette zone géographique du Cameroun. Devrait-on s’attendre à une modification dans le casting? Voilà toute la question.