Actualités of Tuesday, 14 June 2022

Source: www.camerounweb.com

Recours gracieux : Motaze tue le dernier espoir du Zomloa et le livre à un sort dangereux

Sa réclamation est jugée comme irrégulière Sa réclamation est jugée comme irrégulière


• L’étau se resserre sur Jean-Pierre Amougou Belinga

• Il n’a plus droit à aucune faveur

• Le ministère des Finances vient de lui refuser un ultime service

L’homme d’affaires camerounais, propriétaire du groupe de presse L’anecdote et la chaîne de télévision Vision 4, Jean-Pierre Amougou Belinga est coincé par la Direction générale des impôts (DGI) depuis un moment. Le sujet qui met aux prises les deux parties concernées est relatif à un redressement fiscal, une obligation pécuniaire à laquelle l’entrepreneur n’a pas satisfait selon l’autorité.

Depuis les autorités en charge de la question ne quitte pas Jean-Pierre Amougou Belinga d’une seule semelle. Le contentieux est tel que le patron de Vision 4 ne sait plus où donner de la tête. En fin de compte, l’homme d’affaires a déposé un recours gracieux auprès du ministre des Finances pour contester sa dette établie à 10,88 milliards de francs.

Malheureusement pour le 'Zomloa', sa réclamation est jugée comme irrégulière, et par conséquent rejetée par l’autorité pour cause de violation de la loi. En droit, le recours gracieux est un moyen de contrôler l’action administrative.

En autres utilités, il permet à l’autorité qui a pris une décision administrative de pouvoir la réformer, l’abroger, la modifier ou la maintenir. En d’autres termes, le recours gracieux offre la possibilité à l’administration de réparer une erreur commise ou d’entériner une décision.

Affaire Amougou Belinga : la liste des autorités que Modeste Mopa s'est dangereusement mis à dos

Dieudonné Essomba ne lâche pas Valère Bessala, décidemment. Il veut lui faire boire le calice jusqu’à la lie. Dimanche le 22 mai 2022 sur la chaîne de télévision Vision 4, dans l’émission Club d’Elites, l’économiste et consultant de télévision Dieudonné Essomba a débattu avec d’autres invités sur le sujet relatif au redressement fiscal de Jean-Pierre Amougou Belinga embêté par la Direction générale des impôts (DGI).

Ensemble, les panélistes ont abordé la « tentative d’escroquerie » des agents des impôts à l’encontre d’Amougou Belinga qui est le patron du media en question. Dieudonné Essomba a lancé : « Ces gens de l’Enam ont l’habitude de se protéger mutuellement. Quelqu’un dit que le directeur général des impôts est souverain. Il est souverain plus que qui ? ».

Sur le même média il y a quelques jours, Valère Bessala avait demandé à Belinga de faire attention : « Jean-Pierre Amougou Belinga est mal accompagné. Il doit virer son conseil fiscal. Le directeur général des impôts vous a même beaucoup aimés. Mais vous avez utilisé des gros bras. Attention le directeur général des impôts a une autonomie sur la gestion de la fiscalité ».

Lundi le 23 mai 2022, au lendemain de son passage à la télévision, Dieudonné Essomba a adressé un message à Valère Bessala qu’il estime être un produit de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam).

Certains s’imaginent qu’ils peuvent imposer des œillères à des experts et leur faire dire ce qu’ils veulent entendre. Malheureusement, le monde ne fonctionne pas sur ce modèle.

On peut détester Jean-Pierre Amougou Belinga, critiquer son comportement, émettre des doutes sur l’origine de sa fortune ou dénoncer les appuis de l’Etat sur la ligne 94, c’est votre droit le plus absolu.

Mais le problème ici n’est pas là. Il est dans les impôts qu’il doit payer. Dès lors qu’il en conteste le montant, la DGI doit présenter les indicateurs de gestion sur lesquels elle a fondé ses décisions. Or, elle en est totalement incapable.

Du reste, l’actuel directeur général des impôts (Modeste Mopa Fatoing) fait preuve d’un excès de zèle lié certainement à un désir de se faire remarquer ou de plaire à des patrons.

Mais c’est un mauvais directeur des impôts qui a de très mauvais rapports avec le monde des affaires, ce qui est une faute. Il a été dénoncé par Tawamba du Gicam et par les Brasseries, et il estime que c’est parce qu’il fait bien son travail…

Il va contre la décision du ministre, au motif qu’il serait autonome, et avec cette logique, il finirait par s’opposer au Premier ministre et puis au président de la République.

Il ne comprend absolument rien. Quant à Valère Bessala, c’est un administrateur civil et un produit de l’Enam. C’est une obligation pour eux de se protéger mutuellement. Il ne dit rien.