La ville aux 7 collines n'est pas passée par 7 chemins ce jour pour s'illustrer dans ce qu'elle sait faire le plus : le vol. A Yaoundé, c'est la même observation faite au quartier Nsimeyong où une jeune femme en position de deuil verse toutes les larmes de son corps reprenant en refrain un seul nom : Biloa Agnès Evelyne.
En effet, Mademoiselle Biloa, a été recrutée comme ménagère il y a deux semaines. Recrutée plus tôt, elle avait plus fait parler ses talents de nettoyeuse et cuisinière que celui d'une dangereuse 'schématiseuse', comme le dit le lanceur d'alertes Nzui Manto.
En effet, sa patronne s'étant absentée ce mercredi pour visiter sa mère gravement malade à l'hôpital laissa naïvement un boulevard à la voleuse qui sans perdre une seconde se rendit dans la chambre se servir de la somme de 1.300.000 fcfa somnolant dans une cachette identifiée lors d'un ciblement de routine.
Sans aucune retenue, dame Biloa chicotta impitoyablement l'argent avant de prendre une violente tangente. Revenue à la maison chercher l'argent qui allait servir aux soins de sa maman hospitalisée, la main de la patronne fouillant dans sa cachette n'allait ramasser que des graines d'arachide rongée par des souris.
Yaoundé : un garde du corps s’évade avec un sac de sa patronne ; près de 5 millions FCFA emportés
Une femme se rendant à la réunion bouffer la tontine, s'offre un garde du corps à qui elle confie son sac contenant près de 5 millions de FCFA.
Malheureusement, le garde du corps nouvellement recru, va fuire avec le sac de sa patronne.
Comme toujours, le lanceur d'alertes Nzui Manto a ironisé sur les faits. « Vreuman de Dieu le dehors est mauvais ! Quand je comprends que kinkin part bouffer la tontine sans gade de corps je comprends que celui-là est bête ! Avant de prendre mon argent aujourd'hui le bandit va voir ce qu'il cherche derrière moi avec mon garde de corps ! », écrit le lanceur d'alertes qui estime que c'est par ces propos qu'une maman s'apprêtant à aller bouffer la tontine s'est confiée à ses proches lorgnant une dernière fois son foulard dans le grand miroir trônant sur le mur de son salon.
Celle-ci s'attacha des services de Monsieur Mewoli Bilibi Steve à qui les ordres donnés furent clairs : encercler rapidement tout regard indiscret posé sur son sac-à-main qui contiendra ses millions.
« É dibeh, é wah ! É dibeh, é wah ! Afta djangui, na briss ! Afta djangui, na briss », chantonne madame la présidente de la tontine "super women" remettant à l'heureuse bouffeuse du jour la somme de 4.350.000 FCFA qui aussitôt confia l'argent à son garde du corps Belibi, pour plus de sécurité, dit-il, doit s'éloigner des ondes négatives qu'il capte afin d'accomplir avec succès la mission qui lui est assignée.
Pendant que sa patronne parlementait avec quelques membres des super women, le garde du corps lui, prenait une violente tangente.
La patronne n'aura que ses yeux pour pleurer plus tard.