Walters CHUO a probablement misé tous ses espoirs sur le concours de recrutement des 150 enseignants dans les universités du Cameroun. Pour la troisième fois, le griot de Paul Biya a été recalé. L’homme qui s’est fait connaitre sur les plateaux de télé par ses analyses approximatives et surtout par la dépigmentation de sa peau n’a pas supporté la nouvelle.
Au lieu de se remettre en cause, il retourne sa plume contre le régime de Paul Biya qu’il avait passé son temps à louer.
« Aucun anglophone n'a été recruté par la faculté des sciences économiques et de gestion de l'université d'Ebolowa, alors que nous étions deux candidats anglophones qui ont soumis leur candidature à cette faculté. J'ai été recalé à trois reprises par l'État du Cameroun pour le recrutement d'enseignants dans les universités, purement et simplement parce que je parle anglais. J'ai réalisé pourquoi la crise anglophone n'a pas encore pris fin. Dès maintenant, je vais retrouver mon état d'esprit au début de la crise anglophone en 2016. Depuis 42 ans, ce régime dictatorial "mange " ses propres enfants? Je suis déçu, on verra et je prendrai les mesures nécessaires », a-t-il écrit.
Aigri, le mauvais perdant en veut à la terre entière. Dans une récente publication sur sa page Facebook, il tacle sévèrement les journalistes du Cameroun à qui il reproche leur silence sur le « drame » qu’il vit.
« Silence coupable des médias camerounais . J'attends avec impatience votre prochaine invitation sur vos plateaux, j'ai réalisé que je perdais mon temps avec certains journalistes camerounais », écrit.
Comme on pouvait l’attendre, le sort du griot de Paul Biya n’émeut pas les internautes. « Va en brousse avec ça. Vous vous retournez contre le régime seulement quand on vous refuse la mangeoire. C'est mieux de continuer à dire que Kamto ne sera jamais président au Cameroun à force de le faire au prochain recrutement tu seras le bienvenu à l'université d'Ebolowa. », a commenté un de ses abonnés.